ORP Ryś

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ORP Ryś
illustration de ORP Ryś

Type Sous-marin
Classe classe Wilk
Histoire
A servi dans Pavillon de la marine polonaise Marine polonaise
Chantier naval Ateliers et Chantiers de la Loire
Quille posée
Lancement
Statut Démoli en 1956
Équipage
Équipage 5 officiers, 49 officiers mariniers, quartiers maîtres et matelots
Caractéristiques techniques
Longueur 77,95 m
Maître-bau 5,45 m
Tirant d'eau 4,2 m
Déplacement 980 t en surface
1 248 t en plongée
Propulsion En surface : 2 moteurs diesel de 1 800 ch
En plongée : 2 moteurs électriques de 1 200 ch
2 hélices
Vitesse 14,5nœuds en surface
9,5 nœuds en plongée
Caractéristiques militaires
Armement 1 canon de 100 mm
1 canon AA de 40mm (à partir de 1935 une Hotchkiss de 13,2
6 tubes lance-torpilles 550 mm
Rayon d'action 7 000 nautiques à 7,5 nœuds en surface
80 nautiques à 4 nœuds en plongée
Pavillon Pologne

L'ORP Ryś (en polonais lynx) est un sous-marin mouilleur de mines polonais de classe Wilk qui participe à la Seconde Guerre mondiale. Il est le premier sous-marin de la Marine polonaise.

Histoire opérationnelle[modifier | modifier le code]

Construit aux Ateliers et Chantiers de la Loire à Nantes, en 1929, l'ORP Ryś entre en service le . Pendant la campagne de Pologne il prend la mer et patrouille en Baltique. Le il est attaqué par un avion ennemi qui largue cinq bombes, l'attaque est poursuivie par des navires de la Kriegsmarine, 26 charges sous-marines sont lancées, sans conséquences pour le sous-marin[1]. Le lendemain, il mouille ses mines à l'est de la péninsule de Hel[2],[3]. Le vers une heure du matin il est pris en chasse par trois dragueurs de mines, l'ORP Ryś plonge pour semer ses assaillants. Au bout d'une heure il fait surface et aperçoit un u-boot, le submersible polonais lance deux torpilles, sans résultat. L'u-boot s'éloigne et disparaît dans la nuit[1]. Dans la matinée Ryś est bombardé par un avion de la Luftwaffe, les sous-mariniers ont compté 19 explosions[1]. Les réservoirs extérieurs sont endommagés, une perte de carburant est constatée. Le , le commandant komandor podporucznik Aleksander Grochowski décide d'entrer dans la base de Hel pour effectuer des réparations. Les dégâts sont importants et nécessitent un délai considérable pour y remédier. Dans cette situation, les réservoirs extérieurs sont vidés. Après cette intervention l'ORP Ryś reprend la mer en compagnie du patrouilleur ORP Batory pour vérifier l'étanchéité du sous-marin[4]. Aucune fuite n'a été remarquée et l'ORP Ryś continue de patrouiller dans la Baltique. Le Grochowski demande l'autorisation d'attaquer sans avertissement les unités allemandes, la réponse est négative et ordonne de respecter le Second Traité naval de Londres. L'ORP Ryś reçoit la permission de rallier l'Angleterre, mais le manque de fuel ne permet pas d'accomplir cette tâche. Le il entre dans le port suédois de Stavsnäs où il est interné. Il passe le restant de la guerre à Vaxholm tout comme l'ORP Żbik et l'ORP Sęp également internés.

Il revient en Pologne le  ; au début des années 1950 il est modernisé, son canon est supprimé et les tubes lance-torpilles sont adaptés aux torpilles soviétiques. Le l'ORP Ryś est retiré du service et démoli l'année suivante.

Commandants[5],[6],[7][modifier | modifier le code]

kapitan Edward Szystowski
kapitan Andrzej Łoś
kapitan / komandor podporucznik Aleksander Grochowski – 1945
kapitan Kazimierz Kraszewski 1945-1946
kapitan Józef Wierzchowski 1946-1947
kapitan Tadeusz Jeżewski 1947-1949
kapitan Bronisław Szul 1949-1951
kapitan Władysław Urbański 1951-1955
kapitan Tadeusz Gapiński 1953-1955

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c kmdr ppor. Aleksander Grochowski, ORP WILK. Okaleczony drapieżnik, Almapress, , 423 p. (ISBN 978-83-7020-405-1), « Sprawozdanie z działalności okrętu od chwili wybuchu wojny »
  2. uboat.net
  3. « polishnavy.pl »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
  4. Mieczysław Kuligiewicz, Kuter pościgowy Batory, vol. 28, Bellona,
  5. (pl) Jan Kazimierz Sawicki, Kadry morskie Rzeczypospolitej. Tom II : Polska Marynarka Wojenna. Cz. 1 : Korpus Oficerów 1918−1947, Gdynia, Wyższa Szkoła Morska, , 242 p. (ISBN 83-86703-50-4)
  6. Waldemar Wierzykowski, Od kanonierki do fregaty. Okręty spod biało-czerwonej i ich dowódcy 1920-2011, Świnoujście, , 20, 81
  7. Andrzej S. Bartelski, « Dywizjon i Grupa Okrętów Podwodnych 1932-1945 », Morza, Statki i Okręty,‎ (ISSN 1426-529X)

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Wojciech Budziłło (Wicher), « Działania bojowe ORP Sęp we wrześniu 1939 roku », Biuletyn DWS,‎ , p. 12-17 (ISSN 2080-5780, lire en ligne)
  • (pl) Jerzy Będźmirowski, Sytuacja polityczna w basenie Morza Bałtyckiego w okresie międzywojennym a polska Marynarka Wojenna, Akademia Marynarki Wojennej, coll. « Zeszyty Naukowe Akademii Marynarki Wojennej (Revues scientifiques de l'Académie navale) », , 7-20 p.
  • Paul E. Fontenoy, Submarines : An Illustrated History of Their Impact (Weapons and Warfare), ABC-CLIO, , -188-189 (ISBN 978-1-85109-563-6 et 1-85109-563-2, lire en ligne)
  • (pl) Andrzej Makowski, « Dywizjon okrętów podwodnych Polskiej Marynarki Wojennej w kampanii wrześniowej. Ocena operacyjno-taktycznego użycia », Studia z Dziejów Polskiej Historiografii Wojskowej, Wydawnictwo Instytutu Historii UAM w Poznaniu, no 13,‎ (ISSN 1234-2041, lire en ligne)
  • Marek Twardowski: „Podwodne drapieżniki” - stawiacze min typu Wilk, w: Morza, Statki i Okręty, nr 3/1998.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]