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Nicolas Giuseppone

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Nicolas Giuseppone
Nicolas Giuseppone à l'Institut Charles Sadron
Biographie
Nationalité
Française
Formation
Activité
Chimiste, professeur d'université
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Distinction

2024 : Médaille d’argent du CNRS

2024 : Prix Henry Le Chatelier de la Société Chimique de France

2023 : Chaire fondamentale senior IUF

2013 : Chaire junior IUF

2012 : Prix Guy Ourisson

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Nicolas Giuseppone est un chercheur français spécialiste de la chimie supramoléculaire. Il est Professeur à l’Université de Strasbourg et membre de l’Institut Universitaire de France.

Il est lauréat de la Médaille d’Argent du CNRS 2024 pour l'originalité, la qualité et l’importance de ses travaux de recherche, notamment dans le domaine des machines moléculaires.

Biographie[modifier | modifier le code]

Nicolas Giuseppone effectue ses études supérieures à l’Université Paris-Saclay et y obtient son Doctorat sur l’utilisation des iodures de lanthanide en catalyse asymétrique au laboratoire du Professeur H.B. Kagan sous la direction du Dr. Jacqueline Collin[1]. Puis il rejoint en tant que chercheur post-doctoral le laboratoire du Professeur K.C. Nicolaou au Scripps Research Institute de La Jolla (Université de San Diego, Californie). Il y travaille sur la première synthèse totale de la Diazonamide A, un anticancéreux d’origine marine. Après une année, il est recruté par le CNRS en tant que chargé de recherche et rejoint le laboratoire du Professeur Jean-Marie Lehn, Prix Nobel de Chimie, pour y démarrer des recherches dans le domaine de la chimie supramoléculaire. En 2008, il est nommé Professeur à l’Université de Strasbourg et crée sa propre équipe de recherche[2] à l’Institut Charles Sadron (UPR CNRS). Il reçoit une bourse de l'ERC en 2010, est nommé membre junior de l'Institut Universitaire de France en 2013, et il est promu Professeur Classe Exceptionnelle en 2016.

Il a été sous-directeur de l'Institut Charles Sadron de 2012 à 2023, et directeur de la Fédération de Recherche sur les Matériaux et les Nanosciences du Grand Est de 2018 à 2023. Il est également le référent à l’Intégrité Scientifique de l’Université de Strasbourg depuis 2017[3].

Il devient membre senior de l’Institut Universitaire de France en 2023[4] et reçoit la médaille d’argent du CNRS en 2024[5].

Recherches[modifier | modifier le code]

Ses travaux de recherches utilisent la chimie supramoléculaire et les machines moléculaires pour concevoir de nouveaux systèmes actifs hors équilibre et des matériaux intelligents capables d’interagir avec leur environnement.

Publications (extrait)[modifier | modifier le code]

  • Daou, D.; Zarate, Y.; Maaloum, M.; Collin, D.; Fleith, G.; Constantin, D.; Moulin, E.; Giuseppone, N. Out‐of‐Equilibrium Mechanical Disruption of Β‐Amyloid‐Like Fibers Using Light‐Driven Molecular Motors. Adv. Mater. 2024, DOI: 10.1002/adma.202311293[6].
  • Giuseppone, N. Driving Supramolecular Systems Uphill with Artificial Molecular Motors. In 26th International Solvay Conference on Chemistry Chemistry Challenges of the 21st Century; WORLD SCIENTIFIC, 2024; pp 79–86[7].
  • Out-of-Equilibrium (Supra)Molecular Systems and Materials; Giuseppone, N., Walther, A., Eds.; John Wiley and Sons, 2021[8].
  • Dattler, D.; Fuks, G.; Heiser, J.; Moulin, E.; Perrot, A.; Yao, X.; Giuseppone, N. Design of Collective Motions from Synthetic Molecular Switches, Rotors, and Motors. Chem. Rev. 2020, 120, 310–433[9].
  • Moulin, E.; Armao, J. J.; Giuseppone, N. Triarylamine-Based Supramolecular Polymers: Structures, Dynamics, and Functions. Acc. Chem. Res. 2019, 52, 975–983[10].
  • Foy, J. T.; Li, Q.; Goujon, A.; Colard-Itté, J.-R.; Fuks, G.; Moulin, E.; Schiffmann, O.; Dattler, D.; Funeriu, D. P.; Giuseppone, N. Dual-Light Control of Nanomachines That Integrate Motor and Modulator Subunits. Nature Nanotech. 2017, 12, 540–545[11].
  • Li, Q.; Fuks, G.; Moulin, E.; Maaloum, M.; Rawiso, M.; Kulic, I.; Foy, J. T.; Giuseppone, N. Macroscopic Contraction of a Gel Induced by the Integrated Motion of Light-Driven Molecular Motors. Nature Nanotech. 2015, 10, 161–165[12].
  • Busseron, E.; Ruff, Y.; Moulin, E.; Giuseppone, N. Supramolecular Self-Assemblies as Functional Nanomaterials. Nanoscale 2013, 5, 7098–7140[13].
  • Faramarzi, V.; Niess, F.; Moulin, E.; Maaloum, M.; Dayen, J.-F.; Beaufrand, J.-B.; Zanettini, S.; Doudin, B.; Giuseppone, N. Light-Triggered Self-Construction of Supramolecular Organic Nanowires as Metallic Interconnects. Nature Chem. 2012, 4, 485–490[14].
  • Du, G.; Moulin, E.; Jouault, N.; Buhler, E.; Giuseppone, N. Muscle-like Supramolecular Polymers: Integrated Motion from Thousands of Molecular Machines. Angew. Chem. Int. Ed. 2012, 51, 12504–12508[15].
  • Tauk, L.; Schröder, A. P.; Decher, G.; Giuseppone, N. Hierarchical Functional Gradients of PH-Responsive Self-Assembled Monolayers Using Dynamic Covalent Chemistry on Surfaces. Nature Chem. 2009, 1, 649–656[16].

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ Nicolas Giuseppone, « Les iodures de lanthanides en catalyse et catalyse asymetrique », Doctorat,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. ↑ « Bienvenue dans l’équipe SAMS - Sams Research Group - Université de Strasbourg », sur sams.ics-cnrs.unistra.fr (consulté le )
  3. ↑ « Université de Strasbourg », sur OFIS (consulté le )
  4. ↑ « RÉSULTATS DE LA CAMPAGNE IUF 2023 - Institut Universitaire de France » (consulté le )
  5. ↑ « Le CNRS dévoile ses médaillés d’argent 2024 | CNRS », (consulté le )
  6. ↑ (en) Dania Daou, Yohan Zarate, Mounir Maaloum et Dominique Collin, « Out‐of‐Equilibrium Mechanical Disruption of β‐Amyloid‐Like Fibers using Light‐Driven Molecular Motors », Advanced Materials, vol. 36, no 18,‎ (ISSN 0935-9648 et 1521-4095, DOI 10.1002/adma.202311293, lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ (en) Nicolas Giuseppone, « Driving Supramolecular Systems Uphill with Artificial Molecular Motors », dans Chemistry Challenges of the 21st Century, WORLD SCIENTIFIC, , 79–86 p. (ISBN 978-981-12-8231-7, DOI 10.1142/9789811282324_0009, lire en ligne)
  8. ↑ (en) Out‐of‐Equilibrium (Supra)molecular Systems and Materials, Wiley, (ISBN 978-3-527-34615-8 et 978-3-527-82199-0, DOI 10.1002/9783527821990, lire en ligne)
  9. ↑ (en) Damien Dattler, Gad Fuks, Joakim Heiser et Emilie Moulin, « Design of Collective Motions from Synthetic Molecular Switches, Rotors, and Motors », Chemical Reviews, vol. 120, no 1,‎ , p. 310–433 (ISSN 0009-2665 et 1520-6890, DOI 10.1021/acs.chemrev.9b00288, lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ (en) Emilie Moulin, Joseph J. Armao et Nicolas Giuseppone, « Triarylamine-Based Supramolecular Polymers: Structures, Dynamics, and Functions », Accounts of Chemical Research, vol. 52, no 4,‎ , p. 975–983 (ISSN 0001-4842 et 1520-4898, DOI 10.1021/acs.accounts.8b00536, lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ (en) Justin T. Foy, Quan Li, Antoine Goujon et Jean-Rémy Colard-Itté, « Dual-light control of nanomachines that integrate motor and modulator subunits », Nature Nanotechnology, vol. 12, no 6,‎ , p. 540–545 (ISSN 1748-3387 et 1748-3395, DOI 10.1038/nnano.2017.28, lire en ligne, consulté le )
  12. ↑ (en) Quan Li, Gad Fuks, Emilie Moulin et Mounir Maaloum, « Macroscopic contraction of a gel induced by the integrated motion of light-driven molecular motors », Nature Nanotechnology, vol. 10, no 2,‎ , p. 161–165 (ISSN 1748-3387 et 1748-3395, DOI 10.1038/nnano.2014.315, lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ (en) Eric Busseron, Yves Ruff, Emilie Moulin et Nicolas Giuseppone, « Supramolecular self-assemblies as functional nanomaterials », Nanoscale, vol. 5, no 16,‎ , p. 7098 (ISSN 2040-3364 et 2040-3372, DOI 10.1039/c3nr02176a, lire en ligne, consulté le )
  14. ↑ (en) Vina Faramarzi, Frédéric Niess, Emilie Moulin et Mounir Maaloum, « Light-triggered self-construction of supramolecular organic nanowires as metallic interconnects », Nature Chemistry, vol. 4, no 6,‎ , p. 485–490 (ISSN 1755-4330 et 1755-4349, DOI 10.1038/nchem.1332, lire en ligne, consulté le )
  15. ↑ (en) Guangyan Du, Emilie Moulin, Nicolas Jouault et Eric Buhler, « Muscle‐like Supramolecular Polymers: Integrated Motion from Thousands of Molecular Machines », Angewandte Chemie International Edition, vol. 51, no 50,‎ , p. 12504–12508 (ISSN 1433-7851 et 1521-3773, DOI 10.1002/anie.201206571, lire en ligne, consulté le )
  16. ↑ (en) Lara Tauk, André P. Schröder, Gero Decher et Nicolas Giuseppone, « Hierarchical functional gradients of pH-responsive self-assembled monolayers using dynamic covalent chemistry on surfaces », Nature Chemistry, vol. 1, no 8,‎ , p. 649–656 (ISSN 1755-4330 et 1755-4349, DOI 10.1038/nchem.400, lire en ligne, consulté le )
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