Narciso Contreras

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Narciso Contreras
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Narciso Contreras est un photojournaliste et photographe de guerre indépendant mexicain, né à Mexico le .

Prix Pulitzer de la photographie d'actualité en 2013, il a été récompensé par le Prix Carmignac du photojournalisme en 2017 et par le Prix Lucas Dolega en 2018.

Biographie[modifier | modifier le code]

Narciso Contreras naît en juillet 1975 à Mexico. Son père est professeur de philosophie.

Il étudie la philosophie à l'Université nationale autonome du Mexique (UNAM –Universidad Nacional Autónoma de Mexico). Il s’intéresse au cinéma documentaire et veut l’étudier mais il a été recalé dans les deux écoles les plus prestigieuses du Mexique après avoir échoué aux épreuves de photographie. Il étudie alors la photographie à l'École active de photographie (EAF - Escuela Activa de Fotografia) et l'anthropologie visuelle à l'École nationale d'anthropologie et d'histoire (ENAH –Escuela Nacional de Antropologia e Historia) à Mexico. Après avoir obtenu son diplôme de photographie, il commencé à faire des photos bénévolement pour des journaux locaux et à publier ses premiers reportages[1].

Alors qu'il étudie l'hindouisme à l'université, il est entré en contact avec des moines de Gaudiya Vaishnava. Il part vivre dans un monastère à Vrindavan, en Inde pour continuer ses études. Il a photographié les communautés religieuses dans le nord et l'influence du maoïsme sur la société religieuse du Népal[1].

En 2010 il se rend en Thaïlande à la frontière avec le Myanmar, et commence à documenter la guerre ethnique le long des zones tribales des États Karens et Kachin du pays[2]. C’est le début de sa carrière de photographe professionnel. Il rejoint l'agence Zuma Press, puis Polaris Images à New York.

En juillet 2012, il fait sa première incursion au Moyen-Orient, et couvre la guerre civile syrienne[3]. Il commence à collaborer en tant que membre de l'agence Associated Press, mais en 2014, une controverse sur une photographie retouchée mettra fin à ce partenariat[4].

En 2013, il couvre le coup d'État militaire en Égypte pour le New York Times, les événements à Istanbul, la guerre à Gaza en 2014 et le conflit tribal en Libye la même année où il effectue trois séjours, passant au total soixante-treize jours sur place[5].

Il photographie en juillet 2015 les événements peu médiatiques de la guerre civile au Yémen, contribuant à la documentation de la catastrophe humanitaire dans ce pays, où il est l'un des rares journalistes étrangers à être sur place dès le début de du conflit[2].

Photographe indépendant, Narciso Contreras collabore avec de nombreux titres de presse dans le monde, comme TIME magazine, The Guardian, The New York Times, Paris Match[2]. Il travaille aussi pour Médecin sans Frontières[2].

Exposition[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

  • 2016 : « Libye : Plaque tournante du trafic humain », Hôtel de l'Industrie, Paris

Publication[modifier | modifier le code]

Liste non exhaustive

Prix et distinctions[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-GB) « Narciso Contreras' series Libya: A Human Marketplace wins Carmignac Photojournalism Award | 1854 Photography », sur www.1854.photography (consulté le )
  2. a b c d e f et g « Narciso Contreras », sur Fondation Carmignac (consulté le )
  3. (en) Narciso Contreras, « Photographing Ali, Aleppo, and the ‘mother of all battles’ », sur www.aljazeera.com (consulté le )
  4. (en) « Why Associated Press was right to sever ties with Narciso Contreras », sur the Guardian, (consulté le )
  5. a et b Gilles Renault, « Narciso Contreras, premier prix pour un calvaire », sur Libération, (consulté le )
  6. (en) « The 2013 Pulitzer Prize Winner in Breaking News Photography », sur www.pulitzer.org (consulté le )
  7. « Remise du prix Lucas-Dolega 2018 « Association Lucas Dolega » (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]