Myorelaxant

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Un myorelaxant est un médicament ayant pour effet de décontracter les muscles.

Le thiocolchicoside (Miorel ou Coltramyl) et le méthaqualone sont des médicaments utilisés lors de contractions musculaires. Le tétrazépam (Myolastan) a été utilisé à cette fin jusqu'à son retrait du marché européen en en raison d'accidents cutanés[1]. Au Canada, prescripteurs et patients ont recours à la cyclobenzaprine (Flexeril).

Molécules pharmacologiques

  • Toutes les benzodiazépines possèdent des propriétés myorelaxantes. Le tétrazépam était la seule benzodiazépine qui possédait une AMM "traitement d'appoints des contractures musculaires", mais il a été retiré du marché. Hors AMM, certaines benzodiazépines sont toujours utilisées dans ce but (diazépam, oxazépam...) ;
  • la méphénésine (Décontractyl®) ;
  • le méthocarbamol (Lumirelax®, liste II) ;
  • le thiocolchicoside (Coltramyl®, Miorel®, liste I).

Effets secondaires ou indésirables

Certains myorelaxants, comme les anesthésiques généraux peuvent induire une réaction allergique, de type choc anaphylactique ou anaphylactoïde via une histaminolibération non spécifique[2]. Des anomalies de l'histaminolibération et de la réactivité à l'histamine sont fréquentes chez les sujets ayant de telles réactions. Elles peuvent être appréciées par tests cutanés au 48/80 et à l'histamine ; « Quel que soit le mécanisme du choc, l'incidence d'une spasmophilie est élevée et des antécédents d'intolérance non immunologique à l'aspirine et aux anti-inflammatoires non stéroïdiens sont fréquemment retrouvés par rapport à la population de référence. Cependant 25 % des sujets étudiés ne présentent aucun de ces facteurs de risque[2]. » Chez les sujets à risque, une prémédication anxiolytique et antihistaminique peut être prescrite, avec mise en place des conditions prévention du bronchospasme.

Le tétrazépam ou Myolastan a été retiré du marché européen en en raison d'accidents cutanés tels que le syndrome de Stevens-Johnson[1].

Code ATC

Dans la classification anatomique, thérapeutique et chimique (ATC) de l'OMS, c'est le code M03 qui leur est attribué[3].

Notes et références

  1. a et b « Médicaments contenant du tétrazépam : suspension des AMM et retrait du marché », sur www.fagg-afmps.be/fr, (consulté le )
  2. a et b Moneret-Vautrin DA, Laxenaire MC, Boileau S, Grilliat JP, Widmer S. & Croizier A. « Facteurs de risque des réactions anaphylactoïdes aux myorelaxants. Étude rétrospective à partir de 103 chocs » Annales Françaises d'Anesthésie et de Réanimation 1985;4(2):152-7. Résumé.
  3. (en) « Muscle Relaxants », sur www.whocc.no (consulté le )

Voir aussi