Grivola
| Grivola | |||
 Vue de la face nord de la Grivola avec, à gauche (nord-est), le glacier du Nomenon et, à droite (nord-ouest), le petit glacier de Belleface. | |||
| Géographie | |||
|---|---|---|---|
| Altitude | 3 969 m[1] | ||
| Massif | Massif du Grand-Paradis (Alpes) | ||
| Coordonnées | 45° 35′ 41″ nord, 7° 15′ 29″ est[1] | ||
| Administration | |||
| Pays |  Italie |
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| Région à statut spécial | Vallée d'Aoste | ||
| Ascension | |||
| Première | par J. Ormsby, R. Bruce, Fidèle-Ambroise Dayné, Z. Cachat et J. Tairraz | ||
| Voie la plus facile | Face SE depuis le refuge Vittorio Sella (PD+) | ||
| Géologie | |||
| Type | pic pyramidal | ||
| Géolocalisation sur la carte : Italie
Géolocalisation sur la carte : Vallée d'Aoste
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La Grivola est un sommet des Alpes italiennes, culminant à 3 969 m d'altitude dans le massif du Grand-Paradis, sur la ligne de partage des eaux entre le val de Cogne et le Valsavarenche en Vallée d'Aoste.
Toponymie[modifier | modifier le code]
La Grivola a eu plusieurs toponymes dans son histoire :
- Pic de Cogne
- Grivolet
- Bec de Grivola
- Aiguille de Grivola
Le toponyme « Grivola » remonte à 1845. Giuseppe Giacosa fait remonter son origine au mot du patois valdôtain griva, la grive[2]. L'abbé Henry envisage grivoline, belle grivoise, belle fille, comme pour la Jungfrau en allemand[3]. Paul-Louis Rousset indique le mot gri en patois valgrisein, signifiant « clapier »[4].
Géographie[modifier | modifier le code]
Le glacier du Nomenon s'étend sur le versant nord, tandis que le glacier du Trajo occupe la face est.
Les sommets entourant la Grivola sont :
- La pointe blanche de la Grivola (3 793 m) ;
- La pointe noire de la Grivola (3 683 m) ;
- La pointe rousse de la Grivola (3 630 m) ;
- La Grivoletta (3 514 m).
-
La Grivola depuis la tête du Ruitor -
Le versant nord de la Grivola -
La Grivola depuis la pointe Tersive
Histoire[modifier | modifier le code]
- Après une première tentative le par Francis Fox Tuckett avec les guides chamoniards Jean et Victor Tairraz et les chasseurs valsavareins Fidèle-Ambroise Dayné et Chabot[5] ; la première ascension fut réalisée le par John Ormsby et R. Bruce avec le guide valsavarein Fidèle-Ambroise Dayné et les guides chamoniards Zacharie Cachat et Jean Tairraz, par le versant sud-ouest[6],[7]
- 1895 - Face nord-ouest par Guy Rey avec Casimir Thérisod et Joseph Pession.
Ascension[modifier | modifier le code]
Le départ de l'ascension se situe au refuge Victor Sella à travers le col de la Noire, le glacier du Trajo et la paroi nord-est.
On peut suivre la voie alternative de l'arête des Clochettes (nord-est), en prenant le départ du hameau Crétaz à Cogne. On traverse le glacier du Trajo pour rejoindre le bivouac Balzola (3 477 m) pour compléter l'ascension le jour suivant.
Une troisième voie se fait par la paroi nord-ouest, avec un dénivelé de 1 400 mètres environ, au départ du hameau Épinel (Cogne).
Notes et références[modifier | modifier le code]
- Visualisation sur le géoportail italien.
- CAI Vallée d'Aoste, Chissà perché si chiamano così, Typographie Duc, Saint-Christophe, 2011, p. 118.
- Joseph-Marie Henry, Les ràye di soleil, par les soins de Adolfo Balliano, éd. Mottes, Turin, 1935, p. 30.
- Paul-Louis Rousset, Ipotesi sulle radici preindoeuropee dei toponimi alpini, ed. Priuli & Verlucca, 1991, p. 62.
- Francis Fox Tuckett, « A night bivouac on the Grivola », dans Peaks, Passes, and Glaciers : Being Excursions by Members of the Alpine Club, Longman, Green, Longman, and Roberts, 1862, pp. 292-317
- (en)John Ormsby, « The ascent of the Grivola », dans Peaks, Passes, and Glaciers : Being Excursions by Members of the Alpine Club, Longman, Green, Longman, and Roberts, 1862, pp. 318-338
- (de) Gerd Klotz, Gran Paradiso. Gebietsführer : Für Wanderer, Bergsteiger und Kletterer, Bergverlag Rother GmbH, 1989, p. 29
Liens externes[modifier | modifier le code]
- La Grivola sur camptocamp
