Monastère Ganden Sumtseling

Présentation
Type	Monastère bouddhiste tibétain, monastère, site historique et culturel protégé
Fondation	1683, 1679
Religion	Bouddhisme
Patrimonialité	Major Provincial Historical and Cultural Sites of Yunnan (d) (1993)

Localisation
Localisation	préfecture autonome tibétaine de Dêqên, Yunnan Chine
Altitude	3 380 m ou 3 160 m

Coordonnées	27° 51′ 49″ N, 99° 42′ 16″ E

Géolocalisation sur la carte : Yunnan

Géolocalisation sur la carte : Chine

Le monastère de Ganden Sumtseling (tibétain : དགའ་ལྡན་སུམ་རྩེན་གླིང་, Wylie : dga' ldan sum rtsen gling, THL : ganden sumtsenling ; chinois : 噶丹松赞林 ; pinyin : gádān sōngzànlín), aussi appelé monastère de Gyeltang, est un monastère du bouddhisme tibétain situé dans la ville-district de Shangri-La, au nord de la province du Yunnan, en République populaire de Chine. Créé en 1679, il est le plus grand monastère bouddhiste tibétain du Yunnan.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le monastère de l'école guélougpa a été construit sur les conseils du 5^e dalaï-lama Lobsang Gyatso, en 1679 ou 1681 dans la province tibétaine du Kham^[1]. Détruit lors de la révolution culturelle, il a été reconstruit à partir de 1983.

Des informations parues dans les médias publics montrent que la Chine a financé une restauration importante des monastères de Ganden Sumtseling et de Dungkar près de la frontière entre le Tibet et l'Inde, deux principaux monastères liés au culte de Dorje Shugden déconseillé publiquement en 1996 par le dalaï-lama^[2].

Le monastère est visité chaque année par des centaines de milliers de touristes et pèlerins tibétains et chinois^[3].

Galerie[modifier | modifier le code]

Lama dans le monastère.
Un des principaux bâtiments.
Peinture murale.
Motifs décoratifs.

Personnalité liée[modifier | modifier le code]

Jampa Losang Panglung

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ (en) Gyeltang Sungtseling, Treasury of Lives
↑ (en) David Lague, Paul Mooney, Benjamin Kang Lim, The politics of Tibet’s poisonous religious divide, Reuters, 21 décembre 2015
↑ Jean-Joseph Boillot, Utopies made in monde : Le sage et l'économiste, 2021, 409 p. (ISBN 978-2-7381-5406-4, lire en ligne), p. 134.

[1] (en) Gyeltang Sungtseling, Treasury of Lives

[2] (en) David Lague, Paul Mooney, Benjamin Kang Lim, The politics of Tibet’s poisonous religious divide, Reuters, 21 décembre 2015

[3] Jean-Joseph Boillot, Utopies made in monde : Le sage et l'économiste, 2021, 409 p. (ISBN 978-2-7381-5406-4, lire en ligne), p. 134.

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