Aller au contenu

Mohammed Lakhdar-Hamina

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est une version archivée de cette page, en date du 23 octobre 2017 à 18:23 et modifiée en dernier par KolbertBot (discuter | contributions). Elle peut contenir des erreurs, des inexactitudes ou des contenus vandalisés non présents dans la version actuelle.
Mohammed Lakhdar-Hamina
Description de l'image defaut.svg.
Naissance (93 ans)
M'Sila, Algérie[1],[2]
Nationalité Drapeau de l'Algérie Algérie
Profession Réalisateur, Producteur, Acteur, Scénariste
Films notables Le Vent des Aurès
Chronique des années de braise
Vent de sable

Mohammed Lakhdar-Hamina, né le à M'Sila, en Algérie[1],[2], est un acteur, réalisateur, producteur et scénariste algérien.

Biographie

Il fait ses études en France lorsqu'il rejoint en 1958 le gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) à Tunis pendant la guerre d'Algérie. Il fait un stage aux actualités tunisiennes avant d'être envoyé à l'école de cinéma de Prague (FAMU) où il se spécialise dans la prise de vue. À l'indépendance, il crée l'OAA, qu'il dirige dès 1963 jusqu'en 1974. En 1981, il prend la direction de l'ONCIC qu'il quittera en 1984.

Après y avoir déjà obtenu le Prix de la Première Œuvre en 1967 pour Le Vent des Aurès, il remporte la Palme d'or au festival de Cannes en 1975 pour son œuvre la plus célèbre, Chronique des Années de Braise.

Il est le réalisateur de quatre autres longs-métrages, Hassen Terro, Décembre, Vent de Sable et La Dernière Image.

Durant sa carrière, Mohamed Lakhdar-Hamina, produit et coproduit plus de trente films, tels que Z de Costa Gavras ou encore Le Bal d'Ettore Scola.    

Filmographie

Réalisateur

Acteur

Scénariste

Récompenses

Festival de Cannes

Liens externes

Références

  1. a et b Patricia Caillé (dir.) et Florence Martin (dir.), Les cinémas du Maghreb et leurs publics, Éditions L'Harmattan, (ISBN 9782296510180, lire en ligne), p. 235.
  2. a et b Sharon A. Russell, Guide to African Cinema, Greenwood Publishing, (ISBN 9780313296215, lire en ligne), p. 97