Aller au contenu

Michael Köck

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Michael Köck
Naissance
Décès
Nationalité
Activité
Maître
P. Denifle
Lieu de travail
Mouvement
Peinture néo-classique

Michael Köck ou Michael Koeck ou Michael Keckn né le à Innsbruck et mort le à Rome est un peintre[1], graveur[2], restaurateur d'art, fresquiste et professeur de peinture autrichien[1].

Après être entré dans l'enseignement de la peinture en 1777 en compagnie de son confrère Martin Knoller, il obtient une bourse pour s'établir en résidence artistique à Rome en 1784[3]. Ses productions picturales sont proches du néo-classicisme puis du classicisme plus sévère de style Empire. Ses inspirations se portent volontiers sur la mythologie grecque et romaine[4]. Sa virtuosité le propulse membre de l'Accademia di San Luca en 1814 dont il devient inspecteur en 1817, sous la direction de Vincenzo Camuccini[2]. Par ailleurs, considéré comme un bon copiste d'œuvres anciennes, il est appelé par le Vatican à restaurer diverses fresques et mosaïques[4].
Il est le père du peintre Francesco Köck (né en 1800) et de l'architecte et sculpteur Raffael Köck (né en 1809)[1].

Scène mythologique, 1806, collection particulière.

Il est connu pour ses peintures portant sur la mythologie :

  • Scènes mythologiques, 1806, Collection particulière.

Son travail porte sur des copies d'œuvres anciennes :

Enfin, il réalise diverses restaurations pour le compte du Vatican :

Notes et références

[modifier | modifier le code]
  1. a b et c DNB.
  2. a et b F. Apolloni, p. 212.
  3. (en) « Michael Köck », extrait de la notice dans le dictionnaire Bénézit Accès payant, sur Oxford Art Online, (ISBN 9780199773787)
  4. a et b Knolz Joseph, p. 30.
  5. Scaletti 2015, p. 129.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • (de) dnb, « Michael Köck », sur portal.dnb.de.
  • (de) Knolz Joseph et J.–Lange Wilhelm, Österreichisches Biographisches Lexikon 1815-1969, vol. 4, Académie autrichienne des sciences, (ISBN 3-7001-2145-8, lire en ligne).
  • F. Apolloni et M. Tazzoli, « Studi romani », Antologia di belle arti, Rome, F. Apolloni e M. Tazzoli, no 2,‎ .
  • Fabio Scaletti (trad. de l'italien par D.-A. Canal), « Catalogue des œuvres originales », dans Claudio Strinati (dir.), Caravage, Éditions Place des Victoires, (ISBN 978-2-8099-1314-9), p. 29-209.

Liens externes

[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :