Affaire Michèle Couturat

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuis Michèle Couturat)

Affaire Couturat
Titre Affaire Michèle Couturat
Fait reproché Homicide
Chefs d'accusation Enlèvement et assassinat d'une mineure
Pays Drapeau de la France France
Ville Paris, Étampes
Date
Nombre de victimes 1 : Michèle Couturat
Jugement
Statut Affaire non résolue

L'affaire Michèle Couturat est une affaire criminelle française dans laquelle Michèle Couturat, héroïnomane de 17 ans, a été enlevée le à la porte d'Orléans à Paris. Son corps est trouvé nu dans un château d'eau désaffecté aux abords de la RN 20 le à Mondésir au sud d'Étampes dans l'Essonne[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7]. À ce jour, l'auteur de ce crime n'a pas été identifié.

Biographie[modifier | modifier le code]

Michèle Couturat est d'origine charentaise. Marginale et héroïnomane, elle se prostitue occasionnellement à Paris[6]. Elle fait souvent du stop à la porte d'Orléans pour aller dans le Sud-Ouest[1]. Elle a les yeux bleus, les cheveux blonds, longs et bouclés[2].

Les faits et l'enquête[modifier | modifier le code]

Le , Michèle Couturat est aperçue porte d'Orléans faisant du stop en direction du Sud-Ouest par la RN 20.

Le , son corps nu est trouvé par un ouvrier du bâtiment, pendu par une corde à une poutre métallique, dans un château d'eau désaffecté, aux abords de la RN 20 à Mondésir, au sud d'Étampes[3]. Le nœud de la corde à laquelle elle est pendue est très sophistiqué[1].

Ses vêtements n'ont pas été retrouvés. Des traces de sperme sont relevées sur son corps. Elle n'a pas été violée[1] et n'est pas morte d'une overdose[6]. C'est un dentiste de La Rochelle, détenant ses empreintes dentaires, qui permettra de l'identifier[2].

Un témoin déclare avoir vu une Peugeot 504 garée près du château d'eau. Des empreintes de pneus correspondantes sont relevées sur les lieux[1].

Les enquêteurs feront le rapprochement avec trois autres affaires présentant des similitudes[1],[2],[5],[6],[7],[8] :

Les enquêteurs envisagent l'existence d'un tueur en série sévissant aux abords de la RN 20 entre Étampes et Arpajon, surnommé : « l'étrangleur d'Étampes », « le tueur de blondes » ou « le sadique de la RN 20 »[1],[4].

En , les enquêteurs soupçonnent Michel Fourniret[5] qui vivait dans les années 1970-80 à Clairefontaine-en-Yvelines avec sa seconde épouse et ses trois enfants[1]. Mais aucune preuve formelle ne permet de le mettre en cause[4].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g et h « Les meurtres oubliés de la RN20 » Article de Jean-Pierre Vergès publié le 17 mars 2008 dans Le Journal du dimanche
  2. a b c et d « Le meurtrier de la N 20 traqué vingt-cinq ans après les faits » Article de Nicolas Jacquard publié le 25 mars 2008 dans Le Parisien
  3. a et b « 29 ans après les meurtres de la N20, un suspect arrêté » Article de Stéphanie Hancq publié le 15 mai 2009 dans Libération
  4. a b et c « Tueur de la N 20 : la piste ADN » Article de Patricia Tourancheau publié le 16 mai 2009 dans Libération
  5. a b et c « Un suspect arrêté 29 ans après les meurtres de la N20 » Article de Flore Galaud publié le 15 mai 2009 dans Le Figaro
  6. a b c et d « Meurtres de la N20 : les quatre victimes retrouvées nues » Article publié le 15 mai 2009 dans Le Parisien
  7. a et b « Meurtres de la RN 20 - Une famille veut relancer l’enquête » Article de Brendan Kemmet publié le 20 novembre 2010 dans France-Soir
  8. « Vingt-six ans après, quatre meurtres non résolus » Article publié le 27 septembre 2013 dans Ouest-France

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Documentaire télévisé[modifier | modifier le code]

  • « Le mystère des meurtres de la RN20 » le dans Les faits Karl Zéro sur 13e rue.

Émission radiophonique[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]