Max Reger
Naissance | |
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Nom de naissance |
Johann Baptist Joseph Maximilian Reger |
Pseudonyme |
Max Reger |
Nationalité | |
Activités | |
Parentèle |
Johann Baptist Ulrich (d) (neveu) |
A travaillé pour | |
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Instruments |
Orgue (en), piano, orgue à tuyaux |
Maîtres |
Hugo Riemann, Albert Fuchs (d) |
Genre artistique |
Max Reger (Johann Baptist Joseph Maximilian Reger), né le à Brand en Bavière et mort le à Leipzig d'une crise cardiaque, est un compositeur, chef d'orchestre, pianiste, organiste et professeur de musique bavarois.
Biographie[modifier | modifier le code]
Max Reger reçoit d'abord l'enseignement de son père pour le piano, les instruments à cordes et surtout l'orgue, qu’il étudiera plus profondément avec Adalbert Lindner. Il entre ensuite à l'école normale de musique. Il étudie à Munich et à Wiesbaden sous la direction d'Hugo Riemann.
Reger a été pianiste, organiste, professeur de ces instruments, professeur de composition au conservatoire de Leipzig (1907), compositeur et arrangeur d’œuvres musicales de certains de ses prédécesseurs (Bach, Mozart, etc.) Il sera également Kapellmeister à la cour de Meiningen, où il dirige l'orchestre de la Meininger Hofkapelle (1911–1914). Il reste dans la tradition romantique tout en poussant la tonalité assez loin. Il a beaucoup écrit pour orchestre de chambre, cependant on lui doit quelques pièces pour orchestre telles que les poèmes symphoniques sur les toiles d’Arnold Böcklin.

Max Reger demeure un compositeur très apprécié dans la culture germanique. Arnold Schönberg arrangea sa Suite romantique en 1912. C'était l'un des compositeurs préférés d’Arthur Honegger dans sa jeunesse.
Parmi ses élèves, l'on distingue Fritz Heitmann.
Œuvre[modifier | modifier le code]
Max Reger a composé plus de 500 œuvres.
Hommages[modifier | modifier le code]
L'astéroïde (4347) Reger, découvert en 1988, est nommé en son honneur[1].
Références[modifier | modifier le code]
- (en) « (4347) Reger », dans Dictionary of Minor Planet Names, Springer, (ISBN 978-3-540-29925-7, DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_4299, lire en ligne), p. 373–373
Bibliographie[modifier | modifier le code]
- Paul-Gilbert Langevin, Max Reger, plaidoyer pour un centenaire, Scherzo, 1973.
- Paul-Gilbert Langevin, « Max Reger : Plaidoyer pour un centenaire », dans Musiciens d'Europe, Paris, Richard Masse, coll. « La Revue musicale », , 213 p. (OCLC 469447209), p. 43–56.
- Reger-Studien, (réd. Susanne Shigihara). Colloque franco-allemand, (Paris 1987). Wiesbaden, Breitkopf & Härtel, 1989, (268 p.)
- Herbert Eulenberg: Max Reger. In: Schattenbilder – 20 Musikerporträts. ECON, Düsseldorf 1965.
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) International Music Score Library Project
- (de) Bayerisches Musiker-Lexikon Online
- (en) Carnegie Hall
- (en) Discography of American Historical Recordings
- (en) Grove Music Online
- (en) MusicBrainz
- (en) Musopen
- (en) Muziekweb
- (en) Projet Mutopia
- (en + de) Répertoire international des sources musicales
- (en) Songkick
- (en) VGMDb
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- (de + en) Filmportal
- (en) IMDb
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- The Max Reger Foundation of America®, New York City
- Compositeur allemand de la période romantique
- Compositeur allemand de musique classique de la période moderne
- Compositeur impressionniste
- Compositeur de requiem
- Organiste classique allemand
- Professeur de composition
- Naissance en mars 1873
- Naissance dans l'arrondissement de Tirschenreuth
- Naissance dans le royaume de Bavière
- Décès en mai 1916
- Décès à Leipzig
- Décès dans le royaume de Saxe
- Décès à 43 ans
- Personnalité inhumée au Waldfriedhof de Munich
- Éponyme d'un objet céleste