Max Monichon

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Max Monichon
Fonctions
Sénateur de la Gironde

(28 ans, 11 mois et 18 jours)
Groupe politique Centre républicain d'action rurale et sociale (CRARS) (avant 1971)
Républicains indépendants d'action sociale (RIAS) (après 1971)
Prédécesseur Jean Sourbet
Successeur Armand Bastit-Saint Martin
Biographie
Nom de naissance Pierre Monichon
Date de naissance
Lieu de naissance Mios (Gironde)
Date de décès (à 76 ans)
Lieu de décès Le Bouscat (Gironde)
Nationalité Française
Profession Administrateur de biens

Pierre Monichon dit Max Monichon, né le à Mios et mort le au Bouscat[1], est un homme politique français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Max Monichon, est né à Mios, un village girondin de la forêt landaise. Orphelin d'un père menuisier, il est élevé par son grand-père. Après des études secondaires en Gironde, il devient clerc de notaire puis, rapidement, agent immobilier. De 1934 à 1955, il acquiert et gère l'agence Vacher spécialisée dans l'immobilier commercial[2].

En 1948, il est élu à la fois comme maire du Bouscat (Gironde) et au Conseil de la République sur la liste du Centre républicain, en remplacement de Jean Sourbet, démissionnaire. Il ne quittera plus ni le Sénat ni la Mairie du Bouscat, réélu régulièrement jusqu'à sa mort en octobre 1977.

(...)

À la loi de Finances du , il fait passer un amendement à la loi Sérot du . Dite désormais « loi Sérot-Monichon », ces dispositions fiscales accordent une réduction importante des droits de mutation portant sur les bois et forêts, à condition que les nouveaux propriétaires s’engagent à maintenir une bonne gestion pendant 30 ans[3].

(...)

Le commissariat du Bouscat porte désormais son nom.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

  • -  : maire du Bouscat
  • -  : sénateur de la Gironde

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Histoire de l'agence Vacher », sur real-valuation.com (consulté le )
  3. P. Astie, « L'impôt de la protection de la nature. L'exemple du régime en faveur des mutations forestières », Revue Juridique de l'Environnement, no 1,‎ , p. 34-61 (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]