Manuel Alonso Corral

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Pierre II
Fonction
Antipape
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
UtreraVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Manuel Alonso Corral
Nom posthume
Saint Pierre II
Nationalité
Activités
Autres informations
Nom en religion
Pedro IIVoir et modifier les données sur Wikidata
Consécrateur
Mouvement

Manuel Alonso Corral (Cabeza de Buey, Badajoz, El Palmar de Troya, ), que ses fidèles reconnaissaient comme le pape Pierre II, a été le chef de l'Église catholique palmarienne entre 2005 et 2011. Il était le successeur de Grégoire XVII, qui avait fondé en 1975 ce groupe, qui portait au début le nom d'Ordre des Carmélites de la Sainte-Face.

Biographie[modifier | modifier le code]

Avocat de profession, Corral rencontra Clemente Dominguez et, selon certains, tous les deux forgèrent un plan pour que le second feignît d'avoir une série de visions célestes. Corral abandonna son travail d'avocat et en 1978 pour s'initier à l'Ordre des Carmélites de la Sainte Face devint, l'Église palmarienne. Corral fut illicitement ordonné prêtre et sacré évêque par l'archevêque catholique Ngo Dinh Thuc.

En 1978, Clemente Dominguez nomma Manuel secrétaire d'État de l'Église palmarienne.

Il professera être le dernier pape avant la fin des temps (conformément à la prophétie de Saint Malachie). Voyant que cette dernière tarde à s'accomplir, il se fera discret jusqu'à la fin de son pontificat, à sa mort, le à l'âge de 76 ans [1],[2] et a été remplacé par le Père Sergio Maria, qui a pris le nom de Grégoire XVIII qui le canonisera[3].

Grégoire XVII et Pierre II et leurs successeurs n'ont jamais été reconnus par l'Église catholique[4].

Remarque[modifier | modifier le code]

Il est difficile d'obtenir des informations fiables et vérifiées sur la secte palmarienne, selon des études religieuses du chercheur Jean-François Mayer, en effet, la secte ne communique pas et n'a aucune présence en ligne. On sait peu de chose sur ce qui se passe à l'intérieur de l'Église palmarienne. Selon le journal espagnol, ABC, la secte se comporte très discrètement et agit dans le secret, le journaliste Alberto Flores définit la secte comme étant adepte de l'occultisme.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. (es) «Fallece Pedro II, segundo papa apóstata del Palmar de Troya». Diario ABC (21 juillet 2011). Consulté le 15 février 2013.
  2. (es) «Muere el Papa de El Palmar de Troya» elCorreoweb.es (20 juillet 2011). Consulté le 15 février 2013 ».
  3. (es) «Gregorio XVIII, la secta tiene papa», ABC de Sevilla, 23 juillet 2011. Consulté le 15 février 2013.
  4. « Les clercs ou les laïcs qui se sont proclamés papes au XXe siècle (le Français Clément XV, le Canadien Grégoire XVII, l'espagnol Grégoire XVII encore, l'Américain Mickaël Ier, le Français Pierre II…) ou au début du XXIe siècle (le canadien Léon XIV) l'ont tous fait suite à de supposées visions mystiques. Aucun n'était évêque ou cardinal et ils n'ont été soutenus par aucun évêque ou cardinal légitime. En revanche, la plupart d'entre eux ont multiplié les ordinations sacerdotales et les consécrations épiscopales invalides ». Yves Chiron, Histoire des conciles, Plon, 2011, 269 p.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bernard Vignot (préf. Jean Vernette), Les Eglises parallèles, Paris/Montréal, Éditions du Cerf, coll. « Bref », , 126 p. (ISBN 2-204-04294-3 et 2-7621-1781-X, ISSN 0986-4849)
  • Frédéric Luz, Le Soufre et l'Encens : enquête sur les Églises parallèles et les évêques dissidents, Paris, Claire Vigne, coll. « La Place royale », 1995, 319 + XVI p.  (ISBN 2-84193-021-1), (BNF 36687158).
  • (es) Alberto Flores, « El 'papa' de El Palmar de Troya pierde su fe y deja su 'orden' sin despedirse de sus seguidores » [« The 'pope' of El Palmar de Troya loses his faith and leaves his 'order' without saying goodbye to his followers »], Diario ABC, Seville, ES,‎ (lire en ligne [archive du ], consulté le )