Mansour Ghandriz

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Mansour Ghandriz
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Mansoor Ghandriz (en persan : منصور قندریز), né à Tabriz en 1936 et mort en 1966, est un peintre et graveur iranien.

Il a utilisé les formes iraniennes dans l'art moderne et a été l'un des créateurs du mouvement Saqqa-Khaneh dans la peinture iranienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mansour Ghandriz naît et grandit à Tabriz, au nord-ouest de l'Iran, le [1].

Alors qu'il est encore au lycée, Ghandriz est attiré par les peintures réalistes progressistes de l'artiste russe Ilia Répine (1844-1930) et de l'artiste russe d'origine arménienne Ivan Aïvazovski (1817-1900). Ghandriz étudie ensuite à la Faculté des Beaux-Arts de l'Université de Téhéran[2]. Avant de se tourner vers une exhortation paradigmatique du langage moderniste au sein de la narration iranienne locale, et de développer son propre style semi-abstrait, il est initié au modernisme européen, et il s'est plongé dans la tradition des réalistes russes et de l'art classique et figuratif européen[2].

Incorporant les techniques figuratives des Vieux Maîtres, il a créé sa propre abstraction corporelle, qui indique également un processus de formalisation progressive, passant des formes libres à l'ordre. Matisse, Picasso et les peintures miniatures persanes ont inspiré les premiers travaux figuratifs de Ghandriz. Il a choisi, comme le commente un critique, « des symboles mystiques pour combiner des éléments traditionnels et modernes dans ses dessins abstraits ».

Mansour Ghandriz fait partie des artistes qui ont fondé le mouvement Saqqa-Khaneh, un mouvement artistique d'art moderne néo-traditionnel iranien. En tant que tel, il fait souvent référence à l'art décoratif traditionnel iranien, des étendards métalliques portés dans les processions religieuses aux motifs textiles et les combine avec des techniques et des démarches artistiques modernes[2].

Ghandriz a joué un rôle central dans la création en 1964 de la Talar-e Iran (Galerie d'Iran), un important lieu d'exposition et de rassemblement pour les artistes de la capitale iranienne[2],[3].

Mansour Ghandriz meurt dans un accident de la route dans le nord du pays le [1],[4].

Postérité[modifier | modifier le code]

Après la mort brutale de Mansour Ghandriz, la Galerie d'Iran est renommée en son honneur Talar-e Ghandriz[2].

En 2016, l'une de ses œuvres, Untitled, s'est vendue pour 250 000 $, qui « laisse entrevoir un avenir prometteur pour la vente d'œuvres d'art en Iran »[5].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Fouladvand 2012.
  2. a b c d et e (en) « Notice de l'œuvre Simurg », sur greyartgallery.nyu.edu, Université de New York (consulté le ).
  3. (en) « Lot 60 : Mansour Ghandriz, Untitled », sur Sotheby's, (consulté le ).
  4. (fa) « زندگینامه: منصور قندریز (۱۳۱۴- ۱۳۴۴) » [« Biographie : Mansour Qandriz (1314-1344) »], sur hamshahrionline.ir,‎ (consulté le ).
  5. (en) Ava Moradi, « Tehran Art Auction: Full Stride Ahead », sur harpersbazaararabia.com, (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Hengameh Fouladvand, « QANDRIZ, MANSUR », dans Encyclopædia Iranica, online edition : iranicaonline.org, (lire en ligne). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article.
  • (en) Barak Ibrihimian, « Pictures from a Revolution, the 1979 Iranian Uprising », PAJ, vol. 25, no 2,‎ , p. 19-31 (DOI 10.1162/152028103321781529).

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