Aller au contenu

Manoir de la Cour de Launay

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Manoir de la Cour de Launay
Présentation
Propriétaire actuel
Propriété privée

Le manoir de la Cour de Launay est un édifice situé à Les Fougerêts en France.

Localisation

[modifier | modifier le code]

Le manoir est situé sur le territoire de la commune de Les Fougerêts, au lieu-dit la Cour de Launay, dans la basse vallée de l'Oust, dans le département du Morbihan en région Bretagne.

Description

[modifier | modifier le code]

Manoir de plan en équerre dont la façade principale, orientée au sud-est, accueille la tour d'escalier circulaire. Le rez-de-chaussée était occupé par une salle, prolongée au nord par une cuisine, aujourd'hui disparue. La petite aile perpendiculaire à l'ouest de la salle était un cellier. L'étage carré était divisé en chambres dont il ne subsiste que les vestiges des cheminées et des fenêtres à coussièges. Sur le cadastre de 1824, on peut voir, au nord-est du logis, un bâtiment qui servait de grange et d'étable. Le manoir date des XVe et XVIe siècles, édifice à un étage carré, construit en moellons sans chaîne en pierre de taille de schiste. Toiture à longs pans recouverte d'ardoises. Escalier hors-œuvre : escalier à vis sans jour[1].

Le manoir apparaît dans le texte de la réformation (recensement des nobles de la commune) de 1427 : « L'hébergement de Launay entien appartenant es enfens Ollivier Le Bilou et ouquel demoure à présent Me Guillaume Les et Me des écoles dou Pont d’Aoust et les y demourants ont accoustumé à rien poyer ». Lors de la montre (convocation de l'arrière ban à la revue militaire) de 1464, Pierre Le Marié, titulaire de 20 livres de rente, est représenté par « Jehan Le Bisoux cheval brigandinne, sallade, voulge, espée et dague. Injonction de gantelets et avant bras ». À celle de 1477, le même se présente avec « cheval, brigandine, sallade, espée, dague, arc, trousse, voulge ». Dans le texte de la réformation de 1514, "la maison et métairie de Launay qu’à présent tient Pierre de Castellan et Marie de Launay sa compaigne ». Au cours du XVIIIe siècle, le premier étage est supprimé ainsi que la pièce nord qui prolongeait la salle qui est elle-même divisée par une cloison encore présente aujourd'hui[1].

Il est inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel[1].

Notes et références

[modifier | modifier le code]
Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page « Immeubles protégés au titre des Monuments historiques » , publié par le Ministère de la Culture et la Médiathèque du patrimoine et de la photographie sur le site Base Mérimée, le texte ayant été placé par l’auteur ou le responsable de publication sous la Licence Ouverte v2.0 (Etalab)
  1. a b et c Notice no IA00009728, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]