Mamouka Mdinaradze

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Mamouka Mdinaradze
Illustration.
Mamouka Mdinaradze en 2023
Fonctions
Membre du Parlement de Géorgie
En fonction depuis le
(3 ans, 4 mois et 17 jours)
Président du groupe Rêve géorgien au Parlement de Géorgie
Biographie
Nom de naissance მამუკა მდინარაძე
Date de naissance (45 ans)
Lieu de naissance Tbilissi (RSS de Géorgie)
Nationalité Géorgienne
Parti politique Rêve géorgien

Mamouka Mdinaradze (en géorgien : მამუკა მდინარაძე), né le à Tbilissi, est un homme politique et juriste géorgien.

Biographie[modifier | modifier le code]

Mamouka Mdinaradze naît le à Tbilissi, alors capitale de la RSS de Géorgie.

Il est diplômé de la Faculté de droit de l'université d'État de Tbilissi en 2000. En 2005, il devient membre du barreau géorgien et avocat de la défense spécialisé en droit pénal. Il travaille dans plusieurs cabinets d'avocats avant de créer le sien en 2015. Au cours de cette année, il reçoit le titre académique de docteur en droit.

En 2016, Mdinaradze entre en politique en rejoignant le parti au pouvoir, Rêve géorgien. Il est le candidat de la majorité au pouvoir dans la circonscription de Didi Digomi lors des élections législatives de 2016, parvenant à remporter la victoire avec 51,7 % des voix. Depuis lors, Mdinaradze est membre du Parlement géorgien. En 2020, il est réélu au Parlement, au sein de la coalition : Rêve géorgien – Géorgie démocratique. Il devient whip et leader du groupe Rêve géorgien[1],[2] en 2016, fonction qu'il occupe jusqu'en 2019, puis de 2020 à 2024. Il est aussi leader de la majorité de 2019 à 2020, ainsi que depuis 2024[3].

En mars 2024, il présente devant le Parlement un projet de loi destiné à lutter contre la « propagande LGBT », très critiqué et considéré comme homophobe[1].

Le , lors d'une séance parlementaire consacrée à l'examen de la loi dite des « agents de l’étranger », contestée par l'opposition car jugée favorable à la Russie, il est frappé au visage par Aleko Elissachvili, leader d'un groupe parlementaire d'opposition, avant que la situation dégénère en bagarre dans l'enceinte du Parlement[3],[4]. Il accuse par la suite Elisashvili d'avoir mis en œuvre « une provocation planifiée, supposément payée »[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en-US) « Ruling Majority Tests Homophobia as Campaign Pillar », sur Civil Georgia (consulté le )
  2. (en-GB) « Georgian MP punches opponent in face in brawl over ‘foreign agents’ bill », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b « Politique. Projet de loi sur les “agents de l’étranger” : des élus géorgiens en viennent aux mains », Courrier international, (consulté le )
  4. (en) « Georgian MP punched in face during brawl over 'foreign influence' bill », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. (en-GB) « Punch-up in Georgia’s parliament! Ruling party leader assaulted over ‘Russian law’ », sur Politico, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]