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Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn

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Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn
Titre de noblesse
Princesse
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 101 ans)
LausanneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Père
Ivan Baryatinsky (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Mariya Baryatinskaya (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ludwig zu Sayn-Wittgenstein-Sayn (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Theodor Friedrich Fürst zu Sayn-Wittgenstein-Berleburg (d)
Antoniette zu Sayn-Wittgenstein-Berleburg (d)
Alexander Hachenburg (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Statut

Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn, née Leonilla Ivanovna Bariatinskaia (en russe Леонилла Ивановна Барятинская) à Moscou le et morte à Lausanne le , est une princesse russe, épouse de Ludwig Adolf Friedrich zu Sayn-Wittgenstein-Sayn. Veuve installée en Suisse, à Ouchy dès 1871, elle est connue pour ses nombreuses œuvres de mécénat et en faveur des défavorisés. Elle a contribué au développement du catholicisme dans la ville de Lausanne et la paroisse du Sacré-cœur s'est développée à partir de sa chapelle privée dans sa propriété d'Ouchy.

Fille du prince Ivan Bariatinsky[1], conseiller privé de l'empereur de Russie[2], Leonilla Ivanova Bariatinsky est née le 9 mai 1816 à Moscou. Après avoir vécu ses premières années à Saint-Pétersbourg à la cour du tsar Nicolas Ier, elle épouse le prince Louis de Sayn-Wittgenstein-Berleburg (en) le 24 octobre 1834. Avec lui, elle a quatre enfants, mais élève aussi les deux enfants de la première femme du prince, la princesse Caroline Stefania Randziwill (1809-1832). Le couple vit tout d'abord à Berlin, puis à Paris jusqu'à la mort du prince le 20 juin 1866. Elle s'installe ensuite en Suisse, à Lausanne, où elle achète en 1871 la propriété de Mon Abri, dans le quartier d'Ouchy. Elle y demeure jusqu'à son décès le 1er février 1918[3].

Le 24 juin 1847, avec l'accord de son mari, Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn se convertit de l'orthodoxie au catholicisme. Sa foi chrétienne a toujours influencé son existence et, devenue veuve, elle se consacre encore davantage à des œuvres de mécénat[4],[5] et de philanthropie[6]. En 1876, à une époque où l'exercice de la foi catholique n'est pas encore pleinement autorisé dans le canton de Vaud, elle fait construire dans sa propriété une chapelle privée qui deviendra en 1912 l'église paroissiale du Sacré-Cœur d'Ouchy[7]. Ses funérailles sont célébrées dans cette église le 5 février 1918[3]. Elle aurait été un des propriétaires du célèbre diamant Black Orlov[8].

Princesse Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn (1943), J. Paul Getty Museum, Los Angeles.

Enfants de Louis de Sayn-Wittgenstein-Sayn et de la princesse Caroline Stefania Randziwill (1809-1832) :

  • Maria-Antoinette-Caroline-Stéphanie, (16 février 1829 — 21 décembre 1897) ;
  • Peter Dominicus Ludwig, (10 mai 1831 — 20 août 1887).

Enfants de la princesse Léonille et de Louis de Sayn-Wittgenstein-Sayn :

  • Theodor Friedrich, (3 avril 1836 — 19 mai 1909) ;
  • Antoinette, (12 mars 1839 — 17 mai 1918) ;
  • Ludwig, (15 juillet 1843 — 28 février 1876) ;
  • Alexandre, (14 juillet 1847 — 12 août 1940).
  • Epanchements d'une centenaire, Bruxelles, [s.d], 49 p.
  • La baronne d'Olcah, Payot, Lausanne, 1910, 38 p.
  • Mélanges, Impr. J. Couchoud, Lausanne, 1909, 145 p.
  • Pages intimes : l'Alléluia dans l'épreuve, Impr. P. Jacquin, Besançon, 1918, 310 p.
  • Souvenirs : 1825-1907, P. Lethielleux, Paris, 1907, 182 p.
  • Souvenir vivant d'un passé lointain, [s.l.], [ca 1907], 20 p.

Bibliographie

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  • Marcelle Dalloni, Au cœur du Valais chrétien. Les Sœurs de Saint-Maurice en Valais, Fribourg, Imprimerie Saint-Paul, , p. 103-104.
  • Emmanuel-Stanislas Dupraz, La Princesse Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn fondatrice de la paroisse catholique d'Ouchy, Fribourg, Imprimerie Saint-Paul, , 62 p..
  • Arnold van Muyden, Quelques souvenirs de la princesse Léonille de Sayn-Wittgenstein-Sayn, née princesse Bariatinsky, Impr. Vincent, .
  • Arthur Mugnier, Le Centenaire de Mme la princesse Léonille de Sayn-Wittgenstein, Plon-Nourrit et Cie, 1916, 13 p.
  • Richard Ormond et Carol Blackett-Ord, Franz Xaver Winterhalter and the Courts of Europe, 1830–70 (Catalogue d'exposition), Londres, National Portrait Gallery, (ISBN 0-8109-3964-9).
  • Bernard Secrétan, Église et vie catholiques à Lausanne du XIXe siècle à nos jours, Lausanne, coll. « Bibliothèque historique vaudoise » (no 127), , 357 p. (ISBN 2-88454-127-6), p. 300-304

Notes et références

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  1. « Princesse Leonilla de Sayn-Wittgenstein-Sayn » Schloss Sayn »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur sayn.de (consulté le ).
  2. Almanach de Gotha : annuaire généalogique, diplomatique et statistique, Justus Perthes, (lire en ligne), p. 211
  3. a et b Église et vie catholiques à Lausanne...
  4. Dalloni 1952, p. 103-104.
  5. Marcelle Dalloni, Au cœur du Valais chrétien. Les Sœurs de Saint-Maurice en Valais, Fribourg, Imprimerie Saint-Paul-Fribourg, , p. 103-104
  6. Gilles Simond, « Le 6 mai 1916 : la princesse fêtera son centenaire à Lausanne », sur 24heures.ch, 24 Heures, (consulté le ).
  7. « Histoire de l’église du Sacré-Cœur d’Ouchy-Lausanne », sur sacrecoeur.ch (consulté le ).
  8. Site plusdeluxe.fr, page sur le diamant noir Orlov.

Liens externes

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