Les Trois Royaumes : Le Destin du dragon

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Les Trois Royaumes
Le Destin du Dragon

Développeur
Éditeur

Date de sortie
Mars 2001 (en France)
Genre
Mode de jeu
Plate-forme
PC (Microsoft Windows 95 ou supérieur)

Langue
Français (originellement en Chinois)

Les Trois Royaumes : Le Destin du Dragon (en chinois : 傲世三国) est un jeu de stratégie en temps réel inspiré de faits historiques réels (relatés par Chen Shou dans ses Chroniques des Trois Royaumes), développé par Overmax Studios pour Object Software, deux entreprises basées à Pékin (Chine). Il a été diffusé en Europe par l'éditeur anglais Eidos Interactive.

Contexte historique[modifier | modifier le code]

An 184 apr. J.-C.. La glorieuse Dynastie Han commence alors son déclin. Dès lors, et ce jusqu'en 220, l'Empire va perdre de sa splendeur. Celui-ci se divisera alors en trois empires distincts. Pour plus de détails, voir l'article concernant l'époque des Trois Royaumes.

Principe général du jeu[modifier | modifier le code]

Dans ce titre, le joueur a, comme à l'accoutumée, le choix entre plusieurs modes de jeu : campagne et « escarmouche » (partie rapide). Le premier mode lui permet d'endosser le rôle du dirigeant de l'un des trois empires : Cao Cao, Liu Bei ou Sun Quan. Comme l'on peut s'en douter, il faudra faire face à plusieurs missions, et cela dans le seul but de réunifier la Chine sous son égide. Le second mode est tout aussi classique, le joueur devant livrer bataille sur une carte de son choix selon les paramètres de jeu qu'il a défini. Notons, tout de même, que les univers de jeu sont définis à l'avance et ne peuvent pas être générés aléatoirement.

Points forts[modifier | modifier le code]

Les citoyens[modifier | modifier le code]

Les développeurs ont introduit dans le jeu de nombreux éléments de stratégie innovants afin de donner un attrait supplémentaire au jeu. Par exemple, les citoyens, outre les habituelles tâches de collecte de ressources (on en trouve sept dans le jeu : bois et fer ; viande et blé, qui servent à créer nourriture et alcool ; ainsi que l'or, généré grâce à l'impôt) ou de construction de bâtiments, servent directement à créer les unités militaires : on les envoie dans la caserne et au bout de leur formation, deviennent soit archer, spadassin, piquier, ou s'enrolent dans les troupes d'élite. Ils sont également utilisés dans les ateliers de siège ou dans les écuries afin de « créer » respectivement des instruments de siège ou des chevaux.

Soldats et instruments de siège[modifier | modifier le code]

Les soldats, répartis en trois grandes classes : archers, piquiers et spadassins, possèdent chacun leurs propres aptitudes mais ils peuvent tous monter sur les chevaux d'un clic de souris. Ainsi, le joueur ne crée pas d'unité de cavalerie directement mais doit élever des montures à l'écurie ou en capturer sur le terrain afin d'en disposer.

Les instruments de siège sont quant à eux variés. En plus de la traditionnelle catapulte, on peut notamment faire passer les soldats par-delà les murailles cerclant chacune des villes. Cela se fait au moyen d'échelles s'appuyant sur ces fortifications ou bien grâce à des instruments volants similaires à des parapentes !

Il existe également des unités fluviales (jonque) et navales (sampan), mais celles-ci ont un rôle négligeable dans la partie...

L'univers de jeu[modifier | modifier le code]

Ces villes ont par ailleurs été représentées d'une manière un peu spéciale : sur la carte de jeu générale, chacune d'elles est représentée par une sorte de château, dans lequel les unités peuvent pénétrer afin de rentrer dans la ville, changeant ainsi de surface de jeu pour parvenir à une échelle plus petite.

Pour gagner[modifier | modifier le code]

Pour gagner la partie, le joueur doit, s'il y a lieu, capturer le plus possible de villes neutres et de « cantons » (petits villages disséminés sur la carte principale, rapportant chaque mois un montant en or) et capturer toutes les villes adverses en capturant le tribunal présent au centre de chacune des cités.

Les héros et distinctions militaires[modifier | modifier le code]

Ce palais est souvent gardé par plusieurs héros, qui se répartissent en deux catégories ; ceux-ci peuvent être recrutés dans l'auberge (à raison d'un par mois par auberge) contre un montant élevé d'or, et peuvent être nommés à plusieurs postes honorifiques : quatre sont destinés à la gestion politique de la ville (sécurité publique, affaires administratives, responsable scientifique, sacrificateur), les deux derniers devant impérativement être affectés afin de pouvoir construire respectivement académie nationale (là où sont recherchées toutes les technologies du jeu, classées par catégorie) et temple (lieu où les Dieux peuvent être implorés afin d'éviter les catastrophes, qui interviennent périodiquement dans votre ville et qui vous coûtent des ressources et endommagent les bâtiments). Il est aussi possible d'attribuer des titres honorifiques aux soldats afin d'améliorer leurs compétences de combat.

Les modes multijoueur[modifier | modifier le code]

Le jeu dispose de plusieurs modes de jeu en multijoueur, en LAN ou sur Internet, et chaque partie peut faire intervenir jusqu'à 8 joueurs.

Jeux dérivés[modifier | modifier le code]

  • Un add-on, nommé Dragon Throne, a été commercialisé peu après la sortie du jeu sous la forme d'un stand-alone.
  • Un client multijoueur, Fate of the Dragon On-Line a été par la suite mis sur le marché chinois exclusivement.
  • Une suite du jeu, Fate of the Dragon II, a été annoncée pour l'année 2004 mais son développement a été arrêté pour laisser place à celui de FODOL. Depuis la diffusion grand public de screenshots annonçant un nouveau moteur 3D et un nombre supérieur d'unités sur le champ de bataille, le jeu n'a plus jamais refait parler de lui.

Accueil[modifier | modifier le code]

Aperçu des notes obtenues
Le Destin du Dragon
Média Pays Notes
Computer Gaming World US 2.5/5[1]
GameSpot US 74 %[2]
Gen4 FR 15/20[3]
IGN US 80 %[4]
Jeuxvideo.com FR 14/20[5]
Joystick FR 65 %[6]
PC Zone UK 77 %[7]
Compilations de notes
Metacritic US 71 %[8]

Références[modifier | modifier le code]

  1. (en) Thierry Nguyen, « Bad Karma », Computer Gaming World, no 204,‎ , p. 88 (ISSN 0744-6667).
  2. (en) Elliott Chin, « Fate of the Dragon Review », sur GameSpot, .
  3. Luc Sandiago Rodriguez, « Supplices chinois - Les Trois Royaumes : Le Destin du Dragon », Gen4, no 144,‎ , p. 84-87 (ISSN 1624-1088).
  4. (en) Dan Adams, « Fate of the Dragon », sur IGN, .
  5. Romendil, « Test: Les Trois Royaumes : Le Destin du Dragon », sur Jeuxvideo.com, .
  6. Kika, « Les Trois Royaumes : Le Destin du Dragon », Joystick, no 125,‎ , p. 92 (ISSN 1145-4806).
  7. (en) Laurence Scotford, « Three Kingdoms: Fate of the Dragon », PC Zone, no 101,‎ , p. 68-69 (ISSN 0967-8220).
  8. (en) « Fate of the Dragon », sur Metacritic.

Liens externes[modifier | modifier le code]