Les Canailles

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Les Canailles

Réalisation Maurice Labro
Scénario Maurice Labro
Rodolphe-Maurice Arlaud
Louis Martin
Claude Desailly
d'après le roman de
James Hadley Chase
Acteurs principaux
Sociétés de production

Georges Legrand

Société Française Productions Princia
Transmonde Film
Pays de production Drapeau de la France France
Drapeau de l'Italie Italie
Genre thriller
Durée 90 min
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Les Canailles est un film franco-Italien réalisé par Maurice Labro et sorti en 1960.

Synopsis[modifier | modifier le code]

Hélène Chalmers, fille d’un grand patron d’un groupe américain de presse, arrive à Rome et Ed Dawson, responsable de l’agence italienne, est chargé de l’accueillir. Peu de temps après, Hélène disparaît et son père demande à Ed de la retrouver. Il se lance à sa recherche et se retrouve impliqué dans une ténébreuse affaire.

Fiche technique[modifier | modifier le code]

Distribution[modifier | modifier le code]

Autour du film[modifier | modifier le code]

  • Marina Vlady[1] : « Le plateau des Canailles était égayé par la présence de Philippe Clay. […] L’action se passait à Naples. […] Le film montre une femme fatale en pleine possession de ses charmes, épanouie, avec coiffures extravagantes, maquillage de star des années 30, robes moulantes en lamé or. Tout cela me faisait rire et me changeait du style misérabiliste de mes derniers rôles. Ma période « sage » prenait fin. […] Tout cela ne se fit pourtant pas sans mal. Achevant le tournage de cette production médiocre, je me retrouvai dans le silence opaque qui suit les tremblements de terre. Aucune proposition, plus d’agent. […] Bientôt plus d’argent (le cachet des Canailles avait fondu dans le remboursement de mes dettes antérieures. […] Heureusement, l’Italie se souvenait de moi. »

Point de vue de la critique[modifier | modifier le code]

« Le thème de la détresse morale d'une jeune fille livrée à elle-même et ayant perdu toute dignité, prête à toutes les fautes, à tous les abandons, la satire de la puissance — qu'elle soit fondée sur la richesse ou sur la violence — se trouvent situés dans un contexte où sont d'abord respectées les lois d'un genre où l'action l'emporte sur les caractères. »[2]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Extrait de ses mémoires, 24 images / seconde, Éditions Fayard, Paris, 2005, (ISBN 2-213-62358-9)
  2. Répertoire Général des Films 1960, édition Penser-Vrai, dépôt légal no 691 - 3e trimestre 1960.

Liens externes[modifier | modifier le code]