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Le Père Serge (film, 1945)

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Le Père Serge

Réalisation Lucien Ganier-Raymond
Scénario d'après Léon Tolstoï
Acteurs principaux
Sociétés de production Les Films André Hugon
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 105 minutes
Sortie 1945

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Père Serge est un film français réalisé par Lucien Ganier-Raymond et sorti en 1945.

Tiré d'une nouvelle de Léon Tolstoï, c'est le premier des deux seuls longs-métrages mis en scène par Lucien Ganier-Raymond. Le réalisateur russe Yakov Protazanov en avait tourné une version muette en 1917.

Le prince Stéphane Kazatski (Jacques Dumesnil) jeune militaire ambitieux, est fiancé à la belle comtesse Maria (Ariane Borg). Menacé de disgrâce, le beau-père de celle-ci, Kedrov (Louis Salou), envoie Maria plaider sa cause auprès du tsar (Marcel Herrand). Le tsar se laisse fléchir mais abuse de la jeune fille, ce que Maria avoue au prince Stéphane peu de temps avant leur mariage. Le prince rompt leurs fiançailles et devient moine sous le nom du père Serge. Réconfortant les faibles et les malades, il acquiert une réputation de saint homme et se mutile (il se coupe un doigt) plutôt que de succomber à une belle tentatrice (Mila Parély). Apprenant que Maria est mourante, il quitte tout et se précipite à son chevet. Désespéré après la mort de Maria, il se laisse tuer au cours d’un duel.

Fiche technique

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Sources : IMDb et BiFi.fr

Distribution

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Source : BiFi.fr

Commentaire

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« L'interprétation est dominée par deux transfuges des Enfants du paradis : Louis Salou, en nobliau arriviste sacrifiant cyniquement sa belle-fille à ses intérêts personnels, et Marcel Herrand, qui campe un Nicolas Ier aussi à l'aise lorsqu'il préside une tablée de courtisans en goguette que devant sa collection de soldats de plomb. Mila Parély (la comtesse Véra Kourianova) fait, comme on le lui susurre, « délicieusement russe » et incarne à la perfection le goût du péché (non consommé). Quant au couple Jacques Dumesnil-Ariane Borg, il traduit assez bien les affres d’un amour désespéré […][1]».

Notes et références

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  1. Claude Beylie et Philippe d'Hugues, Les oubliés du cinéma français, préface de Jean-Charles Tacchella, Éditions du Cerf, 1999, p. 54

Liens externes

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