Le Mangeur de livres

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Le Mangeur de livres
Auteur Stéphane Malandrin
Pays Drapeau de la France France
Genre Roman
Éditeur Éditions du Seuil
Date de parution 3 janvier 2019
Nombre de pages 192
ISBN 9782021414547

Le Mangeur de livres est le premier roman de Stéphane Malandrin, paru au Seuil en . C'est le premier roman de l'auteur.

Structure et récit[modifier | modifier le code]

Stéphane Malandrin a dédié ce premier roman aux bibliothécaires et aux libraires, et aussi à sa mère[1]. L'ouvrage, paru au Seuil en [2], raconte les aventures de deux enfants pauvres des rues de Lisbonne, en 1488[3], dont l'un est frappé d'un sortilège qui l'oblige à dévorer les plus beaux codex des églises et des nobles demeures, devenant ainsi le « Mangeur de livres », celui dont tout le monde veut la mort[4].

Réception critique[modifier | modifier le code]

Dans Le Journal du dimanche, Bernard Pivot résume le livre en disant qu'il « ne sera pas le seul à le dévorer », prédisant à ce premier roman d'être « au menu d'un festin franco-belge[5].

Dans le magazine L'Express, Sandra Benedetti salue un premier roman «irrésistible» qui «dépasse allègrement les bornes du roman français contemporain, lorgne autant Rabelais que Cortazar et Borges» et « moque l'Eglise, brocarde les rupins et se coule dans les hardes d'une Lisbonne malodorante, grouillante, tragicomique. »[6].

Dans le magazine Le Point, Valérie Marin La Meslée parle d'une « merveilleuse et rocambolesque histoire, à la fois roman de formation et conte pour hier et aujourd'hui sur les pouvoirs du livre et des religions, sur la tolérance et son contraire. »[7]

Dans L'Écho républicain, Blandine Hutin-Mercier parle d'un « tourbillon lexical et sensoriel qui nous plonge avec délice dans un XVe siècle aussi misérable que raffiné » et conclut que son auteur « emprunte à Rabelais sa gouaille, son épicurisme et son sens épique pour explorer, en gastronome des mots et des sens, le rapport à la connaissance, à la puissance, aux croyances ou à l'éducation. »

Dans L'Humanité, Alain Nicolas évoque une « fable rabelaisienne empruntant aux univers picaresques et gothique, écrite avec un sens du récit qui tient le lecteur en alerte jusqu'au bout. »[8]. Dans le même ordre d'idées, pour Livres hebdo, c'est un « premier roman atypique, conte philosophique rabelaisien où tout repose sur le style »[9] et pour ActuaLitté, « Le Mangeur de livres, c’est une histoire pantagruélique. Avec du vélin pour changer des porcs, veaux et autres victuailles »[10].

De même, Michel Torrekens, dans Le Carnet et les Instants, la revue des Lettres belges francophones, s'exclame qu'« il n'est pas fréquent d'avoir sous les yeux un roman qui soit une vraie surprise », salue un livre qui « prend des accents délirants, digne d'un chant breughélien ou rabelaisien » et conclut : « assurément, avec Le Mangeur de livres, un écrivain d'une trempe rare est né[11] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jean-Claude Perrier, « Rabelaisien », sur Livres hebdo, (consulté le ).
  2. BNF, Notice bibliographique Le mangeur de livres.
  3. Rédaction, « Le Mangeur de livres », sur France Culture, (consulté le ).
  4. Christophe Ono-dit-Biot, « Pierre Bayard et Stéphane Malandrin ou les dévoreurs de livres », sur France Culture, (consulté le ).
  5. Bernard Pivot, « "Dévorer des livres sans les lire", l'essai de Stéphane Malandrin vu par Bernard Pivot », Le JDD, (consulté le ) ».
  6. Par Sandra Benedetti, Jérôme Dupuis, Marianne Payot et Delphine Peras, « Livres : Froment, Malandrin, Schlesser et Lang », L'Express, (consulté le ).
  7. Par Valérie Marin La Meslée, « Culture - Bonheur gargantuesque, selon Stéphane Malandrin », Le Point, (consulté le ).
  8. Alain Nicolas, « Roman La saveur du vélin d’agneau », accès abonné(e)s, L'Humanité, (consulté le ).
  9. Nicolas Turcev, « Un premier roman par jour - "Le mangeur de livres" de Stéphane Malandrin au Seuil », sur Livres hebdo, (consulté le ).
  10. Nicolas Gary, « Dans les bas fonds de Lisbonne, manger des livres pour survivre », sur ActuaLitté, (consulté le ).
  11. Michel Torrekens, « Festin rabelaisien de mots et de vélins », sur Le Carnet et les Instants, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]