Julia Guiraudon

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Julia Guiraudon
Julia Guiraudon dans le rôle d’Angélique, "Le Rêve" d'Alfred Bruneau, reprise à l’Opéra-Comique, 1900.
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Julia Guiraudon connue aussi comme Julia Guiraudon-Cain, née le à Bordeaux et morte le à Neuilly-sur-Seine, est une artiste lyrique (soprano) française qui a chanté à l'Opéra-comique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Elle est la fille d’un boulanger[1] ou d'un ostréiculteur de Biganos, selon d'autres sources[2].

Elle étudie d'abord à Bordeaux, puis au Conservatoire national de musique et de déclamation, élève d'Eugène Crosti pour le chant, Alfred Giraudet pour l'opéra-comique et Émile-Alexandre Taskin pour l'opéra. elle obtient un second prix de chant et un second prix d’opéra en 1895, puis un premier prix d'opéra et un premier prix d'opéra-comique en 1896. Elle commence sa carrière en 1897 à l'Opéra-Comique de Paris où elle fait ses débuts dans la première de Kermaria de Camille Erlanger[3]. En 1898, elle chante à l'Opéra-Comique le rôle de Mimi dans la première française de La Bohème de Giacomo Puccini.

En 1904, elle se marie avec l'auteur Henri Cain, qui a écrit plusieurs livrets d'opéra pour Jules Massenet. Elle quitte la scène et renonce irrévocablement au théâtre. Elle y revient pourtant en 1912 et obtient un succès en 1914, dans La Marchande d'allumettes[4], en présence notamment du président Raymond Poincaré[5]. Jean Prudhomme, le critique de Comoedia écrit « Les sons filés dans la quinte aiguë, les pianissimo, les nuances vocales atteignent au triomphe, nul soprano n'est de plus pur cristal que le sien ; elle chante, comme on dit au théâtre, l'archet sur la corde: son style lié, sa musicalité, son émission, l'équilibre parfait de ses sons; tout cela semble tenir du prodige »[6].

Elle chante encore dans La Vivandière de Benjamin Godard au Ba-Ta-Clan en 1931[7].

Répertoire[modifier | modifier le code]

Kermaria (1897)

Elle crée de nombreux rôles:

Enregistrements[modifier | modifier le code]

Elle participe à l'une des plus grandes compilation de chants classiques, The EMI Record of Singing où elle apparaît dans le Volume I - L'école française.

Décorations[modifier | modifier le code]

Références et notes[modifier | modifier le code]

Notes
Références
  1. www.artlyriquefr.fr
  2. Claude Perreaud, « Sarah Bernhardt à Andernos-les-Bains », Bulletin de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch, no 163,‎ , p. 29-62.
  3. Paul de Chamberet, Les poussières de la rampe : notes théâtrales, Paris, A. Charles, , 87p (lire en ligne), p. 53.
  4. « Courrier des théâtres », Le Figaro, no 153,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Courrier des théâtres », Le Figaro, no 57,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  6. a et b « La Marchande d'allumettes », Comoedia,‎ , p. 377 (lire en ligne).
  7. « Cancans de Paris », L’Oeil de Paris, no 113,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le ).
  8. Paul de Chamberet, Les poussières de la rampe : notes théâtrales, Paris, A. Charles, , 87p (lire en ligne), p. 80.
  9. « Sapho, première représentation à l'Opéra-Comique », Le Ménestrel,‎ , p. 377 (lire en ligne).
  10. Paul de Chamberet, Les poussières de la rampe : notes théâtrales, Paris, A. Charles, , 87p (lire en ligne), p. 86.
  11. « Nouvelles diverses », Le Ménestrel,‎ , p. 23 (lire en ligne).
  12. « Nouvelles diverses », Le Ménestrel,‎ , p. 254 (lire en ligne).
  13. « Monte-Carlo, Yato », Le Monde artiste,‎ , p. 219 (lire en ligne).

Source[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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