Joy Gregory

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Joy Gregory
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Joy Gregory, née en 1959, est une artiste britannique. Son travail explore les préoccupations liées à la race, au genre et aux différences culturelles dans la société contemporaine. Ses œuvres ont été publiées et exposées à l'international. Certaines font partie des collections du Victoria and Albert Museum et de la collection du gouvernement britannique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Illustration du procédé photographique appelé cyanotype.

Joy Gregory est née à Bicester, en Angleterre, en 1959 de parents jamaïcains[1]. Elle grandit dans le Buckinghamshire et étudie ensuite à l'Université métropolitaine de Manchester et au Royal College of Art[2].

Démarche artistique[modifier | modifier le code]

Les techniques utilisées par l'artiste vont des installations vidéo numériques aux techniques d'impression victoriennes comme le cyanotype[3].

À travers son travail, Joy Gregory cherche à définir l'impact du colonialisme sur notre perception de l'esthétique, de l'histoire ou encore des pratiques traditionnelles[4],[5].

L'exposition Lost languages and other voices en 2011 à la Impressions Gallery (en) de Bradford est la première grande rétrospective de son travail s'étalant sur plus de 20 ans[3],[6].

En 2019, Gregory reçoit une bourse honorifique de la Royal Photographic Society[7],[8].

En 2023, Joy Gregory, en association avec la Whitechapel Gallery, remporte le Freeland Award. La galerie accueillera une rétrospective de la carrière de l'artiste à l'automne 2025[9],[10]. Ce prix, remis par la Fondation Freeland (en), octroi une récompense de 110 000 £ à une galerie afin de mener un projet d'exposition en collaboration avec un artiste. Ce dernier touche une commission de 30 000 £[5]. La galerie accueillera à l'automne 2025 une rétrospective des quarante années de carrière de Joy Gregory, où seront présentés une centaine de ses œuvres tous types de supports confondus[5].

Joy Gregory a créé le design de la nouvelle carte de poche du métro londonien, diffusé en décembre 2023[11],[12], en s'inspirant des projets de jardins des employés de la compagnie TFL, gestionnaire du métro. Ce travail est commissionné par Art on the Underground, un programme dédié à subventionner l'art contemporain dans le métro, soutenu par TFL.

En janvier 2024, elle publie le livre Shining lights qui est une anthologie dédiée aux artistes photographes femmes et noires des années 80 et 90 en Angleterre[13]. Le livre retrace le parcours artistiques de 57 d'entre elles.

Expositions[modifier | modifier le code]

Collections[modifier | modifier le code]

Certaines des œuvres de Joy Gregory sont conservées dans les collections permanentes du Musée Victoria et Albert à Londres[19] et dans la collection du gouvernement britannique (en)[20],[21].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Francis Summers, Companion to Contemporary Black British Council, Routledge, , 130–131 p. (ISBN 9781134700257), « Joy Gregory »
  2. Deborah Willis, Black Venus 2010: They Called Her "Hottentot", Temple University Press, (ISBN 9781439902066, lire en ligne), p. 225
  3. a et b (en) Mathilda Battersby, « Joy in retrospect: Lost languages and other voices », Independent,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  4. « Joy Gregory » [archive du ], Autograph ABP (consulté le )
  5. a b et c (en) « Joy Gregory and Whitechapel Gallery Win £110k Freelands Award » Accès libre, sur Artlyst, (consulté le )
  6. 'Critical Decade: Black British Photography in the 80s', Ten.8 vol. 2, no. 3, 1992
  7. (en) « Joy Gregory honorary fellow of Royal Photographic Society » Accès libre, sur arteventsja.com (consulté le )
  8. (en) « Joy Gregory » Accès libre, sur Art Image (consulté le )
  9. (en) Lanre Bakare, « ‘I was told my work wasn’t Black enough’: Joy Gregory on becoming hot property at last », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne Accès libre, consulté le )
  10. (en) « Joy Gregory and Whitechapel Gallery win Freelands Award » Accès libre, sur artreview.com, (consulté le )
  11. (en) Chloe White, « Artist Joy Gregory celebrates TfL's green-fingered staff on the new Tube map cover » Accès libre, sur RailAdvent, (consulté le )
  12. (en) Lynn Rusk, « TfL: New Tube map cover pays tribute to green fingered staff », London World,‎ (lire en ligne Accès libre, consulté le )
  13. (en) Millen Brown-Ewens, « Tracing the history of Black women photographers from the 80s and 90s » Accès libre, sur Dazed, (consulté le )
  14. a et b Keen Melanie. (Ward, Elizabeth., Chelsea College of Art and Design., Institute of International Visual Arts.), Recordings : a select bibliography of contemporary African, Afro-Caribbean and Asian British art, London, Institute of International Visual Arts and Chelsea College of Art and Design, , 66 p. (ISBN 1899846069, OCLC 36076932)
  15. Francis Summers, Companion to Contemporary Black British Council, Routledge, , 130–131 p. (ISBN 9781134700257), « Joy Gregory »
  16. a et b Keen Melanie. (Ward, Elizabeth., Chelsea College of Art and Design., Institute of International Visual Arts.), Recordings : a select bibliography of contemporary African, Afro-Caribbean and Asian British art, London, Institute of International Visual Arts and Chelsea College of Art and Design, , 67 p. (ISBN 1899846069, OCLC 36076932)
  17. « Blonde », sur Iniva Archive (consulté le )
  18. Matilda Battersby, « Joy in retrospect: Lost languages and other voices », The Independent,‎ (lire en ligne [archive du ] Accès payant, consulté le )
  19. « Your Search Results | Search the Collections | Victoria and Albert Museum »
  20. « Government Art Collection - Artists » [archive du ] (consulté le )
  21. « Joy Gregory », Iniva Archive (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Publications[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Cheryl Finley, Joy Gregory, a woman on the go, Cambridge, Open Book Publisher, , 20 p. (ISBN 9781800647084, lire en ligne)
  • (en) Daniel Cornell et Cheryl Finley, Imaging African Art: Documentation and Transformation, New Haven, Connecticut, Yale University Art Gallery, , 34 p. (ISBN 0-89467-091-3, lire en ligne), p. 22-24

Liens externes[modifier | modifier le code]