Johann Christian Ehrmann

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Johann Christian Ehrmann
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SpireVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Christian PantolphiVoir et modifier les données sur Wikidata
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Johann Christian Ehrmann, né le à Strasbourg en Alsace et mort le à Spire dans le royaume de Bavière, est un médecin, essayiste et satiriste germanophone.

Biographie[modifier | modifier le code]

Johann Christian Ehrmann est le fils d’un professeur en médecine de Strasbourg. Il étudie lui-même la médecine à l’université de Bâle où il passe un doctorat en 1772. Il exerce à partir de 1779 à Francfort-sur-le-Main, et devient médecin de garnison en 1796. De 1804 à 1817 il est médecin épidémiologiste au Rochushospital. Il prend sa retraite en 1821 à Spire où il meurt en 1827.

En 1780, il devient membre de l'Académie allemande des sciences Leopoldina. En 1784, il devient membre de la loge maçonnique « Zur Einigkeit », puis des Illuminés de Bavière, avec le nom d'Ordre de Hierophilus. Il a fondé avec Friedrich Christian Matthiä en 1809 l’Orden der verrückten Hofräthe, à but satirique.

Louis-Claude de Saint-Martin lui a adressée une lettre, plusieurs fois publiée[1].

Thèse[modifier | modifier le code]

En 1816 Ehrmann publie en Allemagne anonymement une théorie du complot par un livre et l'adressant comme un avertissement aux allemands[2] appuyant la thèse d'un complot judéo-maçonnique[3] affirmant que les juifs francs-maçons de Francfort voulaient une république mondiale fondée sur l'humanisme[4].

Travaux[modifier | modifier le code]

Sous le pseudonyme de Jean Paul
  • Das Buch Glaube, Liebe, Hoffnung. Oder die nothgedrungene Auswanderung des Oberförsters Joseph Wolf nebst seinem Weib, und seinen neun Kindern, im Jahr 1807. Frankfurt, Andreäische Buchhandlung, 1809. ; 1. Ed.
  • Zweites Buch Glaube, Liebe, Hoffnung. Frankfurt, Andreäische Buchhandlung,1810.
Sous son nom propre
  • Schriften über Darmgicht, Maulsperre und den Dampf der Pferde, (1778, 1779)
  • Psychologische Fragmente zur Makrobiotik. 1794.
  • Geheime Instruction für Wundärzte bei Leichen, Leichenöffnungen, Sterbfällen etc. 1799.
Anonymement

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Lettre de Saint-Martin à Johann-Christian Ehrmann, 2 juillet 1787, publiée par Papus dans la revue L’Initiation, janvier 1903, p. 56-61 ; publiée dans la revue Psyché, octobre 1920, p. 19-20 ; publiée et introduite par Robert Amadou dans Trésor martiniste, Villain et Belhomme-Éditions traditionnelles, Paris, 1969, p. 135-144.
  2. (de) Johann Christian Ehrmann, « Das Judenthum in der Maurerey, eine Warnung an alle deutsche Logen », 1816.
  3. (de) Johannes Rogalla von Bieberstein, « Die These von der freimaurerischen Verschwörung ».
  4. (de) Flensburger Hefte Verlag, « Die Rolle der Juden im Rahmen der Verschwörungsthese ».

Liens externes[modifier | modifier le code]