Joe Marie Judie C Roy

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Joe Marie Judie C Roy
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Biographie
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Joe Marie Judie C Roy, née en 1964 et morte en 2016 à Piéton-Ville, en Haïti, est une militante des droits des femmes[1]et femme politique[2]haïtienne.

Ex prisonnière politique[3], elle est également docteure en économie politique[4] et professeure d'université[5].

Biographie[modifier | modifier le code]

Joe Judie C. Roy s'engage auprès d'organisations locales et plusieurs institutions dont IDEA International, Onufemmes, IHSI, la Police nationale d'Haïti et l'USAID[4].

Son combat pour une meilleure Haiti la conduit à une carrière politique et elle fonde l'organisation Regroupement Patriotique pour le Renouveau National (REPAREN)[4] . Le 14 juillet 2003, elle est maltraitée, puis arrêtée par des agents de la Police nationale d’Haïti[6], aux côtés de trois membres de son organisation[3]. Entre 2001 et 2004, sous la présidence de Jean-Bertrand Aristide, elle est prisonnière politique durant plusieurs mois[5].

En 2005[7], elle est l'une des premieres femmes à se porter candidate à la présidence d'Haiti. Malgré sa défaite attendue, elle rejoint le ministère de l'environnement[1].

Elle oeuvrera également au ministère délégué à la promotion de la paysannerie[8] , ainsi qu'au Ministere à la condition féminine et aux Droits des femmes sous l'administration de Marie Laurence Jocelyn Lassegue en 2009.

Au lendemain du tremblement de terre de 2010, Judie déclare: "Nous avons perdu beaucoup de choses: notre peuple, nos infrastructures et certaines de nos plus ardentes défenseures" (faisant référence aux activistes des droits de la femme). Sa conviction pour défendre les droits de son peuple, et en particulier ceux des femmes, ainsi que la cause écologique est alors redoublée[1] et elle se présente à nouveau aux elections présidentielles de 2010, puis de 2015. La lutte contre la pauvreté est également la ligne directrice de chacune de ses campagnes[8].

En 2016, Judie C. Roy regagne à nouveau le Ministère à la condition féminine en tant que cheffe de cabinet de Marie Denise Claude. Elle occupe ce poste jusqu'à sa mort[4], le 30 novembre de la même année.

Oeuvrant pour la représentation des femmes dans la politique et l'administration de son pays, Judie a également été consultante du Collectif Féminin pour la participation politique des Femmes (Fanm yo la) dans le cadre du projet de renforcement des compétences des femmes parlementaires, de 2006 à 2007[8].Et de 2013 à 2014, elle a conduit la campagne nationale de sensibilisation autour de l'application du quota constitutionnelle de 30 % de femmes dans les services publiques[8].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c (en-US) « Delegate Profile: Joe Marie Judie Roy, Haiti », sur WEDO, (consulté le )
  2. Metropole, « Judie Roy rejette les accusations portées contre elle et affirme que Lavalas a la mémoire courte », sur METROPOLE, (consulté le )
  3. a et b Metropole, « Des militants des droits humains réclament des sanctions à l’encontre des policiers qui ont torturé Judie C. Roy », sur METROPOLE, (consulté le )
  4. a b c et d « Décès du Dr. Judy C Roy ancienne candidate à la Présidence – Maximum FM », sur www.radiomaximumfm.com (consulté le )
  5. a et b (en) « Décès d’une ancienne candidate à la présidence . Le Nouvelliste », sur lenouvelliste.com (consulté le )
  6. (en-US) James Morrell, « Open Letter to Police Inspector-General on Police Brutality », sur Haiti Democracy Project, (consulté le )
  7. « Judie Joe C. Marie Roy - Haiti Elections Archives », sur www.haitielection2005.com (consulté le )
  8. a b c et d « Haïti - Social : Décès de Mme Joe Marie Judie C. Roy - HaitiLibre.com : Toutes les nouvelles d’Haiti 7/7 », sur HaitiLibre.com (consulté le )