Jeannette Armstrong
Naissance | |
---|---|
Nom dans la langue maternelle |
Lax̌lax̌tkʷ |
Nationalité | |
Formation |
Okanagan College (en) (Diploma of Fine Arts (d)) (jusqu'en ) Université de Victoria (baccalauréat en beaux-arts) (jusqu'en ) Université de Greifswald (doctorat) (jusqu'en ) |
Activités |
Poétesse, spécialiste en littérature, militant des droits des peuples amérindiens, essayiste, érudit littéraire, romancière, écrivaine, professeure d’université |
A travaillé pour |
Université de la Colombie-Britannique Okanagan (depuis ) En'owkin Centre (d) (depuis ) |
---|---|
Distinctions |
Jeannette Christine Armstrong, née en 1948, est une auteure, enseignante, artiste et militante canadienne des droits des Premières nations et de la préservation de leur culture. Elle est née et a grandi dans la réserve indienne de Penticton, dans la vallée de l'Okanagan, en Colombie-Britannique, et parle couramment le syilx et l'anglais.
Biographie[modifier | modifier le code]
Armstrong est d’origine Syilx ou Okanagan, née en 1948 dans une réserve Okanagan de Penticton en Colombie-Britannique[1]. Sa mère, Lilly Louie, était originaire de Kettle Falls, et son père appartenait au peuple des montagnes qui vivait dans la vallée de l'Okanagan. Elle reçoit durant son enfance à la fois une éducation classique canadienne dans une école à classe unique, mais aussi une éducation traditionnelle de l'Okanagan de la part de sa famille et des aînés de la réserve[1].
En 1978, elle termine des études supérieures à l'université de Victoria[1], où elle a étudié les beaux-arts et la création littéraire.
Elle commence à travailler ensuite au sein de la réserve amérindienne de Penticton. Elle y occupe un certain nombre de fonctions culturelles et politiques. Elle travaille également comme chercheuse, et consultante au En'owkin Centre, un centre d’éducation postsecondaire visant à préserver la vision du monde et les expressions artistiques des nations premières, qu’elle a participé à fonder[2]. Elle se consacre aussi à l’écriture, et publie en particulier en 1984/1985 le roman Slash, décrivant le parcours d’un jeune Okanaga[3].
Elle a publié des nouvelles, des poésies, des ouvrages pour enfants, des textes sur l’histoire de la nation Okanagan, et, en 2000, un autre roman, Whispering in Shadows[1].. Soucieuse de revitaliser les langues des amérindiens et leur maîtrise, elle encourage la création de filières universitaires dans ces langues[4].
Elle est nommée à l’Ordre du Canada au mois de juin 2023[5].
Références[modifier | modifier le code]
- Catherine Dhavernas, « Armstrong, Jeannette [ Penticton 1948 ] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 269
- (en) Stephen Hume, « Canada 150: Okanagan writer focuses on First Nations education », Vancouver Sun, (lire en ligne)
- (en) Isabelle Eloy-Carriat, « La “ Troisième Solitude “ du Canada vécue et transcrite par deux écrivaines autochtones : Jeannette Armstrong et Maria Campbell », Études canadiennes / Canadian Studies, no 87, , p. 87-105 (DOI https://doi.org/10.4000/eccs.3019, lire en ligne)
- « Un premier baccalauréat en langue autochtone au Canada », Radio-Canada, (lire en ligne)
- « Nominations au sein de l’Ordre du Canada – juin 2023 » , sur La gouverneure générale du Canada, (consulté le )
Liens externes[modifier | modifier le code]
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :