Jean Lucas (pilote)

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Jean Lucas ( 25 avril 1917 - 27 septembre 2003 ) était un ancien pilote automobile français qui a notamment participé à un GP de Formule 1.

Originaire du Mans, haut lieu de la course automobile française, Lucas débute sa carrière en rallye avant de s'orienter vers les épreuves sur piste. En 1949, il remporte les 24 heures de Spa-Francorchamps sur une Ferrari 166 MM, en compagnie de Luigi Chinetti. Ils récidivent l'année suivante à Monthléry. Puis, en 1952, ils tentent l'aventure de la Panamericana et terminent troisièmes. En 1953, malgré son indéfectible passion pour la marque Ferrari, il prend en main la direction sportive de Gordini.

En 1955, il dispute son seul GP de Formule 1, celui d'Italie, en remplacement de Robert Manzon. Celui-ci, mécontent du comportement de sa Gordini T32 refuse de s'aligner au départ du GP de Monza. Le directeur sportif redevient alors pilote mais casse son pont arrière au 8e tour.

Puis il réunit certains de ses amis, dont André Guelfi (Dédé la sardine) au sein de l'écurie "Los Amigos" pour écumer les courses locales du Maroc (Casablanca, Agadir, Marrakech...). Parallèlement à sa carrière de pilote, il est le manager, avec Gérard Crombac, des pilotes Jo Schlesser et Harry Schell.

En 1956, il termine 2e des 1000 km de Paris avec Harry Schell, puis 5e du GP de Caen. En 1957, il est 2e de la Coupe internationnale de vitesse de Formule 2 à Reims au volant cette fois d'une Cooper. C'est également en 1957 qu'il termine 3e des 24 heures du Mans au volant d'une Jaguar type D. Un grave accident au GP du Maroc, qu'il dispute sur Maserati 250F, met fin à sa carrière.

Il prolonge son amitié avec "Jabby" Crombac et sa passion pour la course en créant, en 1962, le mensuel Sport Auto. Lucas avait auparavant contribué à la création d'un autre magazine automobile, Moteurs. Le mensuel est à l'origine de la création du Volant Shell et de l'Opération Ford-Jeunesse, tremplin pour la relève française en sport-auto.

Il achète aussi un bar, Le bar de l'action, dont il confie la gérance à Harry Schell. Ce bar devient rapidement le lieu de rendez-vous de la plupart des pilotes et directeurs d'écurie de l'époque. on y croise Jean Behra, André Simon, Peter Collins ou Amédée Gordini.

En 1976, Jean Lucas quitte le magazine qu'il a créé pour se consacrer à son autre passion, les chevaux. Il prend la direction d'un mensuel consacré au cheval, Chevaux et Cavaliers, puis devient directeur du quotidien L'éclair de Nantes.

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