James Goldsmith
Député européen 4e législature du Parlement européen France (en) L'Autre Europe | |
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Marcelle Mouiller (d) |
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Edward Goldsmith (frère aîné) |
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Enfants |
Isabel Goldsmith (d) Frank Manès Goldsmith (d) Alix Goldsmith (d) Jemima Khan Zac Goldsmith Ben Goldsmith (en) Charlotte Goldsmith (d) Jethro Goldsmith (d) |
Parentèle |
Anténor Patiño (beau-père) Rupert Birley (d) (beau-fils) Robin Birley (en) (beau-fils) India Jane Birley (en) (belle-fille) |
Parti politique | |
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Distinction |
Sir |
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Sir James Michael Goldsmith, né le dans le 16e arrondissement de Paris et mort le à Benahavís, est un homme d'affaires et homme politique franco-britannique, plus connu sous le nom de Jimmy Goldsmith. Il fut le propriétaire de la Générale Occidentale, une holding qui regroupait ses participations financières dans de nombreuses marques alimentaires françaises (le Chocolat Poulain, Amora, Maille…) ainsi que dans le domaine de la presse écrite. Il est le frère du philosophe écologiste Edward « Teddy » Goldsmith.
Biographie
Né en France d'un père britannique, Juif d'origine allemande, et d'une mère française, catholique d'origine bourguignonne (née Marcelle Moullier), il est père de huit enfants[1]. Son premier mariage, bref, car son épouse Maria Isabel, fille du milliardaire bolivien Anténor Patiño, meurt en couches donnant naissance à une fille, Isabel[2] (1954), est médiatisé car la mère est maintenue artificiellement en vie, pour favoriser la naissance, ce qui est une première médicale à l'époque.
Vivant à Londres, son père, Franck Goldschmidt[3] est élu à la Chambre des communes de 1908 à 1918. Bien qu'il ait anglicisé son nom, il subit de plein fouet la vague anti-allemande de la guerre qui oblige même le roi à changer de nom[4].
James Goldsmith abandonne en 1949 ses études à Eton. Il fait fortune dans les industries alimentaires et pharmaceutiques (prise de contrôle de la Générale Alimentaire en 1973), tout en poursuivant des activités très diverses. Il s'illustre notamment à Wall Street en 1986 dans un raid boursier contre Goodyear.
Il fait en 1977 l'acquisition de l'hebdomadaire français L'Express, dont il entend faire un instrument de lutte contre l'influence communiste. Il s'y rapproche de Raymond Aron. Il revend le journal en 1987. En 1986, il prend le contrôle des Presses de la Cité qu'il revend l'année suivante. En 1993, il publie Le Piège, en français, dans lequel il dénonce l'affaiblissement potentiel des économies ouest-européennes face à la mondialisation des capitaux et de la production, la crise écologique et la disparition des identités charnelles qu'il assimile à une diminution de la biodiversité.
Après son troisième mariage, Goldsmith a une liaison avec Laure Boulay de la Meurthe (petite-fille de Bruno, comte d'Harcourt et de la princesse Isabelle d'Orléans) avec qui il a deux autres enfants, Jethro et Charlotte.
Lors des élections européennes de 1994, il mène la liste MPF « l’Autre Europe » en France, sur une ligne souverainiste, avec Philippe de Villiers et le juge Thierry Jean-Pierre. Arrivé 3e en récoltant 12,34 % des suffrages (2 403 972 voix), leur groupe obtient 13 députés au Parlement européen.
Il fonde ensuite en Grande-Bretagne le Referendum Party (en), qui ambitionne de réunir les eurosceptiques face au courant eurofédéraliste ouvertement prôné à Bruxelles par les gouvernements britanniques. Il participe aux législatives de 1997. Le parti ne survivra pas au décès de son fondateur le , d'un cancer du pancréas[réf. nécessaire].
À sa mort, sa fortune est évaluée à environ 10 milliards de francs (1,5 milliard d'euros)[5].
Gilberte Beaux fut sa directrice financière à partir de 1967[6] ainsi que la directrice générale de Générale Occidentale[7].
Bibliographie
- Jimmy Goldsmith, Le Piège, Éditions Fixot, , 199 p. (ISBN 978-2876452329)
- Jimmy Goldsmith, La Réponse, Éditions Fixot, , 252 p. (ISBN 978-2876453005)
Article connexe
Voir aussi
Notes
- Il est baptisé catholique lui-même, comme son frère.
- Elle épousera l'aventurier Arnaud de Rosnay en la basilique Sainte-Clotilde de Paris.
- Son nom continue toutefois à être prononcé Goldschmidt à l'allemande en France.
- « Jimmy Goldsmith, milliardaire et revanchard social », lemonde.fr, 15 août 2008.
- Roger Vincent Aiello, Dans les coulisses d'Elf Aquitaine, p. 158.
- HE MAGAZINE - #6 - Décembre 08, Gilberte Beaux, le point d'équilibre.
- [vidéo]Interview de Gilberte Beaux, dans Jimmy GOLDSMITH vend la majorité de ses actions de la Générale occidentale à la CGE, vidéo JT de 20 h d'Antenne 2 du 27 juillet 1987 sur le site de l'INA.
Liens externes
- (en) Site officiel
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- Ressources relatives à la vie publique :
- Naissance dans le 16e arrondissement de Paris
- Naissance en février 1933
- Décès en juillet 1997
- Décès à 64 ans
- Mort d'un cancer du pancréas
- Mort d'un cancer en Espagne
- Personnalité politique britannique
- Personnalité britannique du monde des affaires
- Personnalité française du monde des affaires
- Patron de presse britannique
- Député européen élu en France 1994-1999
- Personnalité du Mouvement pour la France
- Knight Bachelor
- Milliardaire britannique
- Milliardaire français
- Famille Goldschmidt