Jacob Maris

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Jacob Maris
Portrait de Jacob Maris par son frère Matthijs Maris, huile, 1857.
Naissance

La Haye (Pays-Bas)
Décès
Sépulture
The Hague General Cemetery (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nom de naissance
Jacobus Hendricus Maris
Pseudonyme
Maris, JamesVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Formation
Lieux de travail
Mouvement
Fratrie
Enfant
Willem Maris (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Vue de la sépulture.

Jacob Maris, né le à La Haye et mort le à Karlsbad, est un peintre néerlandais. C'est l'un des représentants de l'école de La Haye, et le frère ainé des peintres Matthijs Maris et Willem Maris.

Biographie[modifier | modifier le code]

En 1849, à l'age de 12 ans, il entre dans l'atelier de B.J.A. Stroebel, peintre de genre et d'intérieur. L'année suivante il suit aussi les cours de l'Académie de La Haye où il reçoit une formation classique. En 1853 il devient l'apprenti de d'Hubertus van Hove qu'il accompagne à Anvers en 1854 où il suit jusqu'en 1856 les cours du soir de L'académie de cette ville.

Son frère Matthijs qui a reçu une bourse de la Reine Sophie pour poursuivre ses études à Anvers vient le rejoindre. Les deux frères s'efforcent de vivre tous deux de la bourse de Mathijs. Ils louent ensemble un atelier ce qui permet à Jacob de ne plus dépendre de Van Hove. et tout en poursuivant des cours à l'Académie des beaux-arts d'Anvers ils exécutent avec un certain succès de petits tableaux destinés essentiellement au marché américain. En 1857 Jacob revient à La Haye où il partagera un atelier successivement avec deux autres peintres et à nouveau avec son frère de retour d'Anvers en 1858.

Dans les années suivantes, les deux frères sont chargés par la princesse Marianne, la dernière fille du roi Guillaume Ier. de copier un ensemble de huit portraits de la famille d'Orange. Cette commande leur permettra d'entreprendre en 1861 un voyage en Allemagne (Cologne, Mannheim, Heidelberg, Karlsruhe), en Suisse (Bâle, Lausanne, Neuchâtel) et en France (Dijon, Fontainebleau, Paris).

A leur retour, à court d'argent, ils sont contraints de s'installer chez leurs parents. Jacob retourne à l'Académie de La Haye pour suivre les cours de J. Ph. Koelman et collaborera avec Louis Meijer, alors à demi paralysé par une crise de rhumatisme et l'aidera à achever ses toiles.

Au printemps 1865, Jacob part pour Paris et y restera jusqu'en 1871. il y travaille quelques mois à l'atelier d'Hébert portraitiste recherché de la haute société parisienne du second empire. Il peint alors à son exemple dans un genre complaisant et sentimental pour le compte de la firme Goupil, l'un des principaux marchand de tableaux de l'époque.

Au cours de son séjour parisien il rencontre Fantin-Latour, Corot, Stevens, travaille à Fontainebleau et peint des sites français comme le petit village de Montigny-sur-Loing. Il est aussi influencé par les peintres paysagistes de Barbizon[1].

En 1867 il épouse Catharina Hendrika Horn.

Après la guerre franco-allemande et la Commune qui lui fait suite, il revient à la Haye en 1871 où il devient membre de Pulchri Studio, à la fois institution artistique et galerie d'art créée en 1847. Ce n'est guère qu'après 1876 qu'il commence à connaître un certain renom aux Pays-bas et seulement à partir de 1885 qu'il devient un peintre célèbre dans son pays. Il a une influence dans le mouvement de « l'École de La Haye » mais on ne lui connaît cependant qu'un élève avéré, Willem de Zwart. Dans sa soixantaine, il commence à souffrir d'ashme. Sur l'avis de ses médecins il part prendre les eaux à Karlsbad où il décède brusquement le . Il est enterré à La Haye.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Jacob Maris est surtout un peintre de paysage, pratiquant la peinture à l'huile et l'aquarelle[2].

Notes et références[modifier | modifier le code]

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Jacob Maris » (voir la liste des auteurs).

  1. (en) Bernice Davidson, Paintings from the Frick Collection, New York, Harry N. Abrams, Incorporated, , 122 p. (ISBN 0-8109-3710-7), p. 139
  2. http://threes.com/index.php?option=com_content&view=article&id=2264:jacob-maris-1837-1899&catid=67:art-design&Itemid=42 Jacob Maris, Art - Design
  3. « Vue de Rotterdam », sur Musée d'Orsay (consulté le )
  4. (en) « The Bridge », sur The Frick Collection (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • L’École de la Haye de la Haye - Les Maitres hollandais du 19e siècle (cat. exp.), Paris, Grand Palais, 1983, p. 201.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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