Inégalité de Maclaurin

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En mathématiques, les inégalités de Maclaurin forment une généralisation de l'inégalité arithmético-géométrique.

Elles sont parfois dénommées aussi "inégalités de Newton", dont elles sont une conséquence[1].

Énoncé[modifier | modifier le code]

Soient a1, a2, … , an des nombres réels strictement positifs et, pour k = 1, 2, … , n, les moyennes Sk définies par

Le numérateur de ce quotient est la fonction symétrique élémentaire de degré en les variables a1, a2, … , an, c'est-à-dire la somme de tous les produits de d'entre ces nombres. Le coefficient binomial au dénominateur est donc le nombre de termes du numérateur.

Alors,

et ces inégalités sont strictes, sauf si tous les ai sont égaux.

Exemples[modifier | modifier le code]

L'inégalité est l'inégalité usuelle entre la moyenne arithmétique et la moyenne géométrique des nombres.

Pour , les inégalités intermédiaires sont (pour tous réels a, b, c, d > 0)

Démonstration[modifier | modifier le code]

Les inégalités de Maclaurin peuvent se déduire des inégalités de Newton, qui sont (en posant S0 = 1)

En effet, se simplifie en qui équivaut à Le cas d'égalité pour Newton fournit celui pour Maclaurin.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Mohammed Aassila, 100 chalenges mathématiques, Analyse, Ellipses, , p. 294-296

Articles connexes[modifier | modifier le code]