Hippolyte Bonnardel

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Hippolyte Bonnardel
William Adolphe Bouguereau, Portrait présumé d’Hippolyte Bonnardel, étude pour Triomphe du martyre, vers 1853-1854
Naissance
Décès
(à 32 ans)
Rome
Nom de naissance
Pierre-Antoine-Hippolyte Bonnardel
Nationalité
français
Activité
sculpteur
Formation
Maître
Distinction

Pierre-Antoine-Hippolyte Bonnardel, dit Hippolyte Bonnardel, né le à Bonnay (Saône-et-Loire), mort le à Rome, est un sculpteur français, lauréat du prix de Rome en 1851.

Biographie[modifier | modifier le code]

Bonnardel entre à l’école des beaux-arts de Paris le dans les ateliers des sculpteurs Auguste Dumont et Jules Ramey.

Après avoir été récompensé en 1847 par le second prix de Rome de sculpture, il obtient le premier prix[1] en 1851 pour Les Grecs et les Troyens se disputent le corps de Patrocle.

Cette distinction lui permet de séjourner à partir de 1852 à la Villa Médicis, où il meurt le d’une crise de démence, compliquée d’une attaque de fièvre typhoïde. Sa dépouille est inhumée en l’église Saint-Louis des Français à Rome : un médaillon en marbre modelé par Charles Gumery et sculpté par Henri-Michel-Antoine Chapu y est apposé dans la nef.

Œuvres[modifier | modifier le code]

  • Les Grecs et les Troyens se disputent le corps de Patrocle : bas-relief en plâtre représentant une scène mythologique avec lequel Bonnardel est récompensé par le prix de Rome de sculpture en 1851. Conservé à l’école des beaux-arts de Paris[2].
  • Ruth glanant : statue en marbre datée de 1855. Conservé au musée du Louvre[3].
  • Médaillon de Gustave Krauk : Portrait en médaillon du sculpteur qui partagea avec Bonnardel le prix de Rome en 1851. Cette œuvre a été exécutée en 1852 pendant le séjour de l’artiste à Villa Médicis. Conservé au musée d’Orsay[4].
  • Vierge de Piété : acquise par l’État en 1857 après le décès du sculpteur, elle est conservée à l’église Saint-Germain-l’Auxerrois à Paris. Au décès de l’artiste, seule l’esquisse en plâtre avait pu être achevée et le marbre était à peine commencé. Les camarades de l'artiste obtinrent que le fonds de pension, destiné au défunt, leur fut reversé pour qu'ils puissent terminer l’œuvre[5].
  • Mercure assis : marbre réalisé pendant son séjour à Rome en 1854. C'est une copie d'après l'antique du musée de Naples. Conservé à l’école des beaux-arts de Paris[6].

Liens externes[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Ex-aequo avec Gustave Crauk.
  2. Les Grecs et les Troyens se disputent le corps de Patrocle sur la base Joconde
  3. Ruth glanant sur la base Joconde
  4. Médaillon de Gustave Krauk sur la base Joconde
  5. Correspondance des Directeurs de l’Académie de France à Rome directorat de Jean-Victor Schnetz 1853-1866
  6. « Cat'zArts - Résultats de recherche », sur ensba.fr (consulté le ).