Aller au contenu

Henri Lachièze-Rey

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Ceci est la version actuelle de cette page, en date du 9 septembre 2021 à 20:42 et modifiée en dernier par Python72 (discuter | contributions). L'URL présente est un lien permanent vers cette version.
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Henri Lachièze-Rey
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Naissance
Décès
(à 46 ans)
Lyon 3e, Drapeau de la France France
Nom de naissance
Henri Fernand Lachièze-ReyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Écoles des Beaux-Arts de Lyon et Paris
Activité
Père
Fratrie
Albert Lachièze-Rey (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction
Prix de Paris

Henri Lachièze-Rey est un artiste peintre français, né à Caluire-et-Cuire le et mort accidentellement dans le 3e arrondissement de Lyon le [1].

Henri Lachièze-Rey est le fils du philosophe et professeur de philosophie à la faculté de Lyon Pierre Lachièze-Rey, originaire du Lot, et est issu d'une famille d'industriels lyonnais du côté maternel[m 1]. Il est le frère d'Albert Lachièze-Rey.

De 1947 à 1950, il est élève à l'école des beaux-arts de Lyon auprès de Laplace, Chancrin, Vieilly et Chartres, puis aux beaux-arts de Paris[2]. Dès 1949, il remporte le premier prix de Paris[m 2]. En 1954 et 1955, il séjourne à la villa Zoé à Nice avec Henri Castella et Georges Adilon grâce aux prix de l'Union méditerranéenne des arts modernes (UMAM)[m 3].

En 1957, il épouse la céramiste Jeanne Charpe dont naitront Mélanie en 1962 et Grégoria en 1968[m 1] et s'installe à Saint-Tropez[m 1]. En 1959, il séjourne en Toscane, puis, l'année suivante, il travaille à Saint-Romain-au-Mont-d'Or avec ses amis peintres Adilon, Cottavoz, Fusaro et Truphémus[m 1]. De 1963 à 1974, il est conseiller municipal à Saint-Romain-au-Mont-d'Or. Il décède accidentellement le [m 1].

Expositions

[modifier | modifier le code]

La première exposition de groupe à laquelle il participe se déroule à la galerie Troncy à Lyon en 1952 où ses œuvres côtoient celles de Georges Adilon[m 4], tout comme à la galerie des Mages à Vence[m 4]. Sa première exposition personnelle se déroule en 1956 à la mairie de Douvaine, organisée par l'association Art et Culture, présidée par le Dr Jacques Miguet, association qui lui consacrera plusieurs expositions, notamment à l'hôtel des postes en 1957 et au musée des Granges de Servette en 1961 et 1962. Ses œuvres sont régulièrement présentées à la galerie Carlier de Paris (1962, 1963, 1966, 1969), la galerie l'Entracte à Lausanne (1965, 1970, 1972), et également plus ponctuellement à Lyon, Cannes, Annecy et Toulouse[m 5], ainsi qu'à la Gallery of Contemporary Artists Frank Partridge de New York[m 6]. Il participe à plusieurs expositions de groupe à Douvaine (1954, 1958) où ses œuvres côtoient celles de Georges Adilon, Jacques Truphémus, Fusaro, Rey-Millet, au musée d'Art de Toulon dans une exposition qui présente les artistes de Saint-Tropez en 1961. Enfin, ses œuvres sont régulièrement présentées aux galeries Saint-Georges et Bellecour à Lyon entre 1960 et 1974[m 4],[m 6].

La plupart de ses toiles sont conservées dans des collections particulières. Toutefois, on peut voir certaines de ses toiles au Hirshhorn Museum and Sculpture Garden de Washington aux États-Unis, ainsi qu'en France, au musée-château d'Annecy, au musée des beaux-arts de Nice et au musée des Augustins de Toulouse. Plusieurs de ses œuvres sont présentées au musée Paul-Dini de Villefranche-sur-Saône, qui lui a consacré une exposition d' à , œuvres léguées par l'homme d'affaires, mécène et amateur d'arts Paul Dini[3].

Récompenses

[modifier | modifier le code]

Il remporte plusieurs prix dont le premier prix de Paris en 1949, le prix de l'Union méditerranéenne des arts modernes en 1955 et le prix Othon-Friez en 1961[m 2]. Il est également lauréat de la Biennale de Menton en 1959[m 2].

Notes et références

[modifier | modifier le code]

Références

[modifier | modifier le code]
  • Henri Lachièze-Rey, musée Paul-Dini, Villefranche-sur-Saône, éditions Stéphane Bachès, 2003, (ISBN 2-915266-02-6)
  1. a b c d et e p. 93.
  2. a b et c p. 97.
  3. p. 37.
  4. a b et c p. 95.
  5. p. 94.
  6. a et b p. 96.
  • Autres références :
  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Henri LACHIEZE-REY », sur granges-de-servettes.com (consulté le ).
  3. « Paul Dini », sur musée Paul-Dini (consulté le ).