Henri Lacaze (homme politique)

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Henri Lacaze
Illustration.
Fonctions
Député français

(12 ans, 5 mois et 24 jours)
Élection 2 juin 1946
Réélection 10 novembre 1946
17 juin 1951
2 janvier 1956
Circonscription Tarn-et-Garonne
Législature IIe Constituante
Ire, IIe et IIIe (Quatrième République)
Groupe politique MRP
Maire de Montauban

(9 ans)
Prédécesseur René Gabach
Successeur Louis-Jean Delmas
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Toulouse
Date de décès (à 81 ans)
Lieu de décès Montauban
Nationalité Française

Henri Lacaze, né le à Toulouse et mort le à Montauban, est un homme politique français, député de Tarn-et-Garonne du au .

Biographie[modifier | modifier le code]

D'abord avocat, Henri Lacaze entame ensuite une carrière dans la fonction publique, comme inspecteur principal de la population au ministère de la santé publique.

Il s'engage en politique après la seconde guerre mondiale. En tête de la liste du Mouvement Républicain Populaire pour l'élection de la première assemblée constituante, en 1945, il n'est pas élu. L'année suivante, en revanche, il double quasiment son résultat, et, avec 31,8 %, arrive en tête. Il est donc élu député à la seconde assemblée constituante.

En novembre 1946, il obtient 31,1 % des voix et est donc réélu. L'année suivante, il est élu conseiller municipal de Montauban, commune dont il sera élu maire en janvier 1956.

En 1951, le MRP souffre fortement de la concurrence gaulliste et n'obtient que 11,1 % des voix. Cependant, grâce au large apparentement des listes de la « troisième force », Henri Lacaze est réélu.

Pendant toute cette période, son activité parlementaire se concentre sur la question de l'enfance défavorisée. En février 1951, il est ainsi à l'origine d'une proposition de réforme de l'aide sociale à l'enfance.

Dans un tout autre domaine, il propose en 1953 la création d'une communauté européenne du cinéma.

Se situant à l'aile droite du MRP, il mène une liste qui s'apparente à celles du CNI et des indépendants et paysans lors des élections de 1956. Avec 10,5 % des voix, il est réélu.

Lors de cette législature, il est secrétaire de la commission de la justice, et vice-président de la Haute cour de justice.

En 1958, il s'oppose au retour au pouvoir de Charles de Gaulle. Lors des élections législatives de novembre, il est battu, et abandonne ensuite progressivement la vie politique.

Détail des fonctions et des mandats[modifier | modifier le code]

Mandat parlementaire

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]