Aller au contenu

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière
Buste de Henri-Ignace Chaumont de la Galaizière, par Luc-François Breton, vers 1776. Musée lorrain (Nancy)
Fonctions
Abbé
Vicaire général
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 78 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière, appelé l'abbé de La Galaizière, né à Namur et mort le à Paris, est un ecclésiastique qui cumule les dignités ecclésiastiques en Lorraine. Malgré ses bénéfices lorrains, il réside principalement à Paris ou dans le château de la famille à Mareil-le-Guyon.

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière, fils d'Antoine II Chaumont et de Catherine Baré, est né [1],[2] à Namur[2]. Il appartient à une famille originaire de Namur intégrée dans la noblesse de robe française, son père étant anobli par charge de secrétaire du roi (1719-1740)[3]. Son frère aîné est Antoine-Martin Chaumont de La Galaizière, chancelier de Lorraine de 1737 à 1758[4],[2].

Il est docteur en théologie et grand-vicaire du diocèse de Toul[5]. Il reçoit le la survivance de la charge de premier aumônier de Stanislas Leszczynski, duc de Lorraine, mais le prince meurt avant le titulaire de cette charge, Miaskowski[5],[6].

En 1752, il est nommé coadjuteur du grand doyen de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Nancy, mais, à la mort du titulaire en 1761[5], il démissionne de cette fonction parce qu'il ne veut pas effectuer à Nancy son stage de chanoine, préférant rester à Paris ou dans le château familial de Mareil-le-Guyon. Le chapitre l'élit néanmoins chanoine d'honneur[7].

Il est abbé commendataire de l'abbaye du Jard de 1733 à 1742, puis de l'abbaye de Bégard à partir de 1742[5],[6], de l'abbaye de Genlis à partir de 1762[5],[6],[8] et de l'abbaye de Saint-Avold (dont il est d'abord abbé coadjuteur de 1752 à 1763) à partir de 1763[5],[6].

Nouvel abbé commendataire de l'abbaye Saint-Nabor de Saint-Avold, il vient y résider en avant de repartir pour Paris. Il échange ensuite une correspondance régulière avec le prieur de Saint-Avold, Jacques Haxo, qu'il charge de gérer sa mense abbatiale[6]. Dans cet échange de lettres, son principal souci est de toucher les revenus de son abbaye[9]. Jacques Haxo le tient au courant des différents conflits que connaît l'abbaye avec des nobles, des fermiers ou des curés voisins[10].

Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière réside principalement à Paris et à Mareil-le-Guyon[11]. Il meurt le [7],[11] à Paris[11].

Références

[modifier | modifier le code]
  1. Boyé 1936, p. 121.
  2. a b et c Tribout de Morembert 1979, p. 115.
  3. Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l'Ancien Régime (1771-1789) : Dictionnaire prosopographique, Paris, École des Chartes, coll. « Mémoires et documents de l'École des Chartes » (no 51), , 399 p. (ISBN 2-900791-21-9), p. 132
  4. Boyé 1936, p. 126.
  5. a b c d e et f Boyé 1936, p. 441.
  6. a b c d et e Tribout de Morembert 1979, p. 116.
  7. a et b Boyé 1936, p. 442.
  8. Pierrette Bègue, « L'abbaye de Genlis à Villequier-Aumont », Mémoires de la Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie de l'Aisne, vol. 28,‎ , p. 143-160 (lire en ligne).
  9. Tribout de Morembert 1979, p. 117.
  10. Tribout de Morembert 1979, p. 118-127.
  11. a b et c Tribout de Morembert 1979, p. 127.

Bibliographie

[modifier | modifier le code]
  • Pierre Boyé, « Le chancelier Chaumont de La Galaizière et sa famille », Le Pays lorrain, vol. 28 ; 29 ; 30,‎ 1936 ; 1937 ; 1938, p. 113-132, 441-460, 537-552 ; 129-157 ; 481-507 (lire en ligne).
  • Henri Tribout de Morembert, « L'abbaye bénédictine de Saint-Avold sous l'abbatiat d'Henri-Ignace Chaumont de La Galaizière 1763-1711 », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, vol. 79,‎ , p. 115-127 (lire en ligne).

Articles connexes

[modifier | modifier le code]

Liens externes

[modifier | modifier le code]