Hôtel de Miramion

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Hôtel de Miramion

L'Hôtel de Miramion est un hôtel particulier parisien, abritant actuellement le musée de l'Assistance Publique et la Direction de l'Inspection et de l'Audit des Hôpitaux de Paris. Il est situé au 47, quai de la Tournelle, dans le 5e arrondissement.

Histoire

L’histoire des hôpitaux parisiens remonte au Moyen Âge. À cette époque est créé l’hôpital de la Charité, local voué à la piété et non pas aux soins médicaux. L’Église est alors toute puissante, mettant à la disposition des malades, le plus souvent très pauvres, des religieuses. C’est sur ces fondements qu’est d’ailleurs créé l’Hôtel-Dieu.

Au XVIIe siècle, le statut du pauvre change. Celui-ci est considéré comme une personne dangereuse, qu’il est nécessaire d’enfermer. L’hôpital est alors un lieu de réclusion. Madame de Miramion (1645-1696), contre l'idée préconçue de l'époque, s’installe à l'hôtel de Miramion en 1675 et le transforme en établissement religieux, procurant des soins aux pauvres et aux jeunes filles, dépendant cependant de l'Hôtel-Dieu de Paris. L'hôtel accueille notamment les enfants trouvés et/ou abandonnés.

Ce n’est qu’au XVIIIe siècle, que l’hôpital est considéré, notamment grâce aux nombreux progrès médicaux, comme « une machine à guérir » : le malade y est soigné et il ressort guéri. Mais ce n’est qu’au XIXe siècle, que l’hôpital est conçu comme un équipement de santé, lieu de pratique, d’enseignement et de recherche.

Cette mission tant médicale que religieuse, s'est poursuivie jusqu'à la réquisition en 1794, pour les forces armées. Les religieuses sont exclues de l'hôtel. En 1812 y est transférée la Pharmacie générale des hospices.

En 1970, l’hôtel est transformé en musée de l’Assistance publique. Ce musée regroupe de nombreuses peintures religieuses, quelques instruments chirurgicaux d'époque, une pharmacie, et entretient un jardin de plantes médicinales (semblable à l'herbularius des cloîtres du Moyen Âge), dans lequel le visiteur peut découvrir des plantes sédatives, vulnéraires, et pour les différents maux.

Voir aussi

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