Hôtel de Clermont-Tonnerre (rue du Bac)

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Hôtel de Clermont-Tonnerre
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Façade arrière de l'hôtel.

L’hôtel de Clermont-Tonnerre est un hôtel particulier situé à Paris en France, construit en 1713-1716 par l’architecte Claude-Nicolas Lepas Dubuisson pour le Séminaire des Missions étrangères.

Localisation[modifier | modifier le code]

Il est situé au 118, rue du Bac, dans le 7e arrondissement de Paris, parcelle n° 16, section 07-01 AJ du cadastre.

Description[modifier | modifier le code]

Le bâtiment témoigne par son intégrité d’une architecture de style Régence du début du XVIIIe siècle.

On accède à l'hôtel particulier par un portail massif doté de vantaux et d’un tympan sculpté. L'hôtel lui-même est composé de façades et toitures sur rue, avec des ouvertures sur cour et sur jardin, donnant sur le Jardin des Missions étrangères. Le vestibule, le grand escalier avec sa rampe et sa cage ainsi que le sol de la parcelle sont classés et tous les intérieurs sont inscrits.

Histoire[modifier | modifier le code]

L'hôtel voisin (no 120) dit est identique. Il a également été édifié de 1713 à 1715 par l'architecte Claude-Nicolas Lepas-Dubuisson et décoré par les sculpteurs Dupin et Toro[1].

À la Révolution, les deux hôtels sont confisqués, puis vendus au début du siècle suivant[1].

L'hôtel particulier a appartenu à la pianiste Juliette Mante-Rostand (1872-1956), sœur d'Edmond Rostand, qui y tenu un salon musical[2],[3].

L'intérieur de l'hôtel est inscrit au titre des monuments historiques depuis le tandis que les façades et les toitures, le vestibule, le grand escalier et le sol de la parcelle font l’objet d’un classement depuis le [4].

Il a été racheté fin 2014 par François Pinault à la famille Bordeaux-Groult pour 52 millions d'euros[5],[6].

Galerie[modifier | modifier le code]

Autres vues

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Panneau Histoire de Paris devant le no 120..
  2. Myriam Chimènes, « Mécènes et musiciens: du salon au concert à Paris sous la IIIe République », Fayard, 2004
  3. Jean Gallois, Françoise d'Aboville, Béatrice de Andia, « Musiques et musiciens au faubourg Saint-Germain », Délégation à l'action artistique de la ville de Paris, 1996
  4. Notice no PA00088709, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  5. « Un hôtel particulier à 52 millions d'euros pour François Pinault » (consulté le )
  6. D.B., « Alignement de façades pour Pinault », Challenges, no 750,‎ , p. 170 (ISSN 0751-4417)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]