Guy Rey-Millet

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Guy Rey-Millet
Présentation
Naissance
La Roche-sur-Foron
Décès (à 88 ans)
Chambéry
Nationalité française
Activités Architecte, urbaniste
Diplôme École spéciale d'architecture

Guy Rey-Millet, né le à La Roche-sur-Foron (Haute-Savoie) et mort le à Chambéry (Savoie), est un architecte et urbaniste français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et formation[modifier | modifier le code]

Guy Rey-Millet nait à La Roche-sur-Foron le [1].

Il termine ses études en 1956 à l’École spéciale d'architecture de Paris, dont il sort diplômé, en présentant un projet de « foyer communautaire de vacances » situé en montagne au Reposoir en Haute-Savoie, stimulé par le travail de Denys Pradelle à Courchevel 1850[2]. Il rejoint la station l'année suivante et y apprend le métier d’architecte en élaborant ses premiers projets de maisons et d’immeubles dont la résidence Pralong[3].

Carrière professionnelle[modifier | modifier le code]

Il participe à la fondation de l’Atelier d’Architecture en Montagne (AAM), qui réunit autour de Denys Pradelle une équipe d'architectes urbanistes, au sein duquel se développera toute son activité professionnelle[4].

En 1962, en collaboration avec Henri Mouette architecte, il construit la première maison familiale de vacances dans la station de Roche-Béranger[3].

Dès 1960, avec Robert Blanc et Gaston Regairaz, il repère le site des Arcs, puis à partir de 1962, ils étudient pour Roger Godino un projet d’ensemble en vue de la création d'une nouvelle station de sports d'hiver[5],[6]. En 1968, il livre la première construction d’Arc 1600 et en 1969, avec Charlotte Perriand, la résidence La Cascade[7]. À la demande de Pierre Lainé, directeur de l’Association Renouveau, il conçoit l’aménagement et l’architecture de la station des Karellis (Savoie) lancée en 1974.

Autres activités[modifier | modifier le code]

Montagnard et skieur, il construit plusieurs refuges d’altitude dans les Alpes, notamment le refuge Robert Blanc dans le massif du Beaufortain, le refuge d’Argentière dans le Mont-Blanc et le refuge de la Vanoise[3].

À partir de 1985, Guy Rey-Millet enseigne dans les écoles d’architecture de Lyon puis de Grenoble[3].

Décès[modifier | modifier le code]

Guy Rey-Millet meurt le à Chambéry[1].

Publications[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Avis de décès Rey-Millet », sur L'Internaute (consulté le )
  2. « Guy Rey-Millet (1929) », sur Éditions du Linteau (consulté le )
  3. a b c et d « Guy Rey-Millet, architecte urbaniste », sur Région Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le )
  4. « Créer en Montagne », sur Ordre des architectes, (consulté le )
  5. « Architecte urbaniste Guy Rey-Millet et la station des Arcs », Savoie Mont Blanc TV,‎ (lire en ligne)
  6. Jean-Luc Traïni, « Guy Rey-Millet, le dernier des pionniers des Arcs », Le Dauphiné Libéré,‎ (lire en ligne)
  7. Sophie Chanaron, « Sur les pas de Charlotte Perriand aux Arcs », Actu Montagne,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]