Güldem Durmaz
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Güldem Durmaz est une réalisatrice, scénariste et productrice franco-belge, d'origine turque[1].
Biographie[modifier | modifier le code]
Née le à Paris, Güldem Durmaz a grandi dans cette ville, où elle étudie la littérature française à la Sorbonne et les langues, tout en suivant une formation aux arts dramatiques[2]. Elle commence à écrire et réaliser des films en 2001, avec le soutien du Ministère de la Culture de la Communauté française de Belgique. Ce sont d'abord des courts-métrages de fiction, Şoför (chauffeur), en 2001, et Koro en 2002, qui sont sélectionnés et primés dans de nombreux festivals internationaux[3],[4].
Güldem Durmaz s'intéresse ensuite à la forme documentaire, collaborant en 2004 au film collectif Pour vivre j'ai laissé, en co-réalisation avec Bénédicte Liénard, Valérie Vanhoutvinck, et des résidents du « Petit Château », un centre pour demandeurs d'asile situé à Bruxelles[5]. Cette approche documentaire va peu à peu se décliner sous des formes non conventionnelles, comme le portrait en split-screen de l'artiste transsexuelle kurde Esmeray dans Ben/O (moi/lui), 2011, présenté alternativement sous forme de film (à la Gaîté-Lyrique à Paris, aux Subsistances à Lyon, au MuCeM à Marseille) et d'installation vidéo (à La Bellone/Halles de Schaerbeek, Bruxelles)[6],[7].
Ensemble!, 2016, est un film multi-écrans sur le développement durable, destiné au Palais des Images du SPARKOH (ex-PASS), un parc d'attractions scientifiques à Mons[8],[9]. En 2016, elle termine Kazarken (en creusant), un long-métrage qui mêle documentaire intime et fiction mythologique, avec l'acteur Denis Lavant dans le rôle du centaure Chiron[10],[11]. Le film, sélectionné entre autres au TFF-Festival du Film de Turin et à Filmer à tout prix, sort en salles en Belgique en 2018, et est diffusé sur la plateforme de cinéma d'art et d'essai en ligne MUBI[12],[13],[14].
Durmaz réalise en 2021 un nouveau court métrage hybride avec Denis Lavant, Lazare, inspiré d'un texte de Marguerite Yourcenar[15].
Filmographie[modifier | modifier le code]
- 2001 : Şoför (chauffeur) (court métrage fiction)
- 2002 : Koro (court métrage fiction)
- 2004 : Pour vivre j'ai laissé (documentaire), film collectif
- 2011 : Ben/O (moi/lui) (court métrage documentaire en split-screen, décliné parfois en installation vidéo)
- 2016 : Ensemble! (court métrage documentaire sur 5 écrans)
- 2016 : Kazarken (en creusant) (long métrage documentaire/fiction)
- 2021 : Lazare (court métrage documentaire/fiction)
Divers[modifier | modifier le code]
Güldem Durmaz apparaît en 2018 dans le Cinématon #3042 du cinéaste français Gérard Courant. Koro est intégré à la sélection Conditioned de l'éditeur de films et d'art vidéo Lowave[16].
Notes et références[modifier | modifier le code]
- « Güldem Durmaz », sur IMDb (consulté le ).
- « Entrevue avec Güldem Durmaz : Koro », sur Cinergie.be (consulté le ).
- « Entrevue avec Güldem Durmaz : Koro », sur Cinergie.be (consulté le ).
- « L’Europe victorieuse à Amiens », sur Cineuropa - le meilleur du cinéma européen (consulté le ).
- « Pour vivre, j'ai laissé - Belgique 2004 - sur Cinergie.be », sur Cinergie.be (consulté le ).
- « Aux Subsistances, à la recherche du genre idéal », sur Le Monde (consulté le ).
- « Ben/o de Güldem Durmaz suivi de "Le panier de la sorcière d’Esmeray" », sur mucem.org (consulté le ).
- « Films et spectacles thématiques », sur SPARKOH! (consulté le )
- Film-documentaire.fr, « Ensemble ! », sur film-documentaire.fr (consulté le ).
- « Kazarken. Esthétique du fragment », sur cinergie.be (consulté le ).
- « Interview avec Güldem Durmaz - Kazarken - (En creusant) au Festival Millenium », sur cinergie.be (consulté le ).
- « Turin présente le meilleur du cinéma indépendant international », sur cineuropa.org (consulté le ).
- « Kazarken », sur www.directdocs.be (consulté le ).
- « En Creusant » (consulté le ).
- « Lazare » (consulté le ).
- « Collection des vidéos - Koro », sur cineressources.net (consulté le ).
