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Grandir (entreprise)

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The Grandir Group SAS
Histoire
Fondation
Cadre
Forme juridique
Domaine d'activité
Gestion de fondsVoir et modifier les données sur Wikidata
Siège
7 Rue Touzet Gaillard[1]
93400 Saint-Ouen-Sur-Seine[1]
Pays
Organisation
Site web
Identifiants
SIREN
TVA européenne

The Grandir Group, fondée en l'an 2000, est une holding française détenant plusieurs sociétés Les Petits Chaperons Rouges, une marque française de crèches d'entreprises appartenant à la société Lpcr Groupe. L'entreprise possède également la marque Chaperons & Compagnie dédiée aux structures associatives et publiques.

L'entreprise est accusée, avec d'autres, de risques de maltraitance sur mineur au cours de l'année 2023.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le groupe est fondé en 2000 par Jean-Emmanuel Rodocanachi[2],[3].

L'entreprise acquiert en 2014 l'entreprise Crèches et Malices[4], qui comprenait environ 40 crèches, se hissant en 2015 comme la deuxième entreprise du secteur avec 225 établissements et un chiffre d'affaires de 125 millions d'euros[5].

En 2016, Eurazeo et Bpifrance acquièrent respectivement une participation de 41 % et de 8 % du capital de Grandir[2].

En , Grandir acquiert une participation de 37 % dans l'entreprise allemande Infanterix (9 crèches, 150 salariés, chiffre d'affaires de 7,5 millions d'euros[6]) et en 2017 les entreprises britanniques Magic Nurseries (16 crèches) et Kiddi Caru (20 crèches, 570 salariés[7]).

Le , l'entreprise détient un capital de 4 594 960,23 [1].

Controverses[modifier | modifier le code]

Accusations de mauvais traitements[modifier | modifier le code]

En 2023, le groupe est accusé de mauvaises pratiques et maltraitance sur mineur[8] à la suite de la publication d'un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales et de deux livres d'enquête[9],[10], aux côtés des trois autres grands groupes de crèches privées français (Babilou, People and baby, et La maison bleue)[11]. Les responsables de Babilou sont alors convoqués par la ministre Aurore Bergé[12].

En , le préfet de Seine-Maritime Jean-Benoît Albertini décide de fermer la crèche Les Malicieux Beauvoisine qui appartient au groupe Grandir après des signalements de maltraitance sur enfants. Le , le préfet rouvre la crèche, considérant les conditions de sécurité désormais respectées[13].

Dénonciations des conditions de travail[modifier | modifier le code]

En , le journal La Marseillaise pointe du doigt les fréquents arrêts maladie et démissions, entrainant une surcharge de travail pour les salariés. Ainsi, en 2009, 200 salariés manifestent sur la place de la mairie en Aix-en-Provence pour réclamer de meilleures conditions de travail. D'après le journal, les mêmes revendications salariales perdurent depuis 2015[14].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c « The Grandir Group SAS (93400) : siret, siren, TVA, adresse… » Accès libre, sur entreprises.lefigaro.fr (consulté le ).
  2. a et b Anne Drif, « Eurazeo va faire grandir les crèches Les Petits Chaperons Rouges », sur Les Echos,
  3. « Jean-emmanuel RODOCANACHI - Dirigeant de la société Lpcr Sarreguemines - BFMBusiness.com », sur dirigeants.bfmtv.com (consulté le )
  4. « CRECHES ET MALICES (CLICHY) Chiffre d'affaires, résultat, bilans sur SOCIETE.COM - 522014513 », sur www.societe.com (consulté le )
  5. Valérie Leboucq, « Les Petits Chaperons Rouges ou l'art de séduire les parents salariés », sur Les Echos,
  6. Dominique Malécot, « Les crèches Petits Chaperons Rouges font leurs premiers pas en Allemagne », sur Les Echos,
  7. Dominique Malecot, « Grandir se hisse dans le Top 3 des crèches privées en Angleterre », sur Les Echos,
  8. « Maltraitance : les crèches privées dans le viseur de deux livres chocs, les groupes visés préfèrent se taire », sur Europe 1, (consulté le )
  9. Lepetit et Marnette 2023.
  10. Gastaldi et Périsse 2023.
  11. « Maltraitance dans les crèches privées : Babilou, People & Baby... les 4 groupes mis en cause convoqués par le gouvernement », sur midilibre.fr (consulté le )
  12. « Maltraitance dans les crèches privées : "Un adulte pour cinq enfants"... la ministre Aurore Bergé veut un meilleur encadrement et plus de contrôles », sur ladepeche.fr (consulté le )
  13. Yves Asernal, « La micro-crèche "Les chaperons rouges" autorisée à rouvrir ses portes, après des incidents » Accès libre, sur France 3 Normandie, (consulté le )
  14. Jeremy Noé, « Crèches. à Aix, la délégation de service public craque » Accès libre, sur La Marseillaise, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bérangère Lepetit et Elsa Marnette, Babyzness : Crèches privées : l'enquête exclusive, Robert Laffont, , 311 p. (ISBN 2221268709).
  • Daphné Gastaldi et Mathieu Périsse, Le prix du berceau: ce que la privatisation des crèches fait aux enfants, Éditions du Seuil, (ISBN 978-2-02-153498-6)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]