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Giovanni Battista Ciolina

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Giovanni Battista Ciolina
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 85 ans)
TocenoVoir et modifier les données sur Wikidata
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Mouvement

Giovanni Battista Ciolina, né le , et mort le , est un peintre italien, peignant principalement des paysages et des scènes de campagne en plein air dans un style impressionniste et divisionniste.

Né à Toceno dans le Val d'Ossola, il s'est formé avec Carlo Fornara et Gian Maria Rastellini sous la direction d'Enrico Cavalli, à l'Ecole d'art Rossetti Valentini[1] de Santa Maria Maggiore, Vigezzo. À la fin des années 1880, il reçoit une aide financière lui permettant de fréquenter l'atelier de peinture de nu à l'Académie des beaux-arts de Venise pour deux ans. De 1895 à 1896, il voyage avec Fornara à Lyon[2]. À la suite de sa participation à la Triennale de Brera de 1897, où il expose le tableau divisionniste Il filo spezzato (Le fil brisé), il ouvre un atelier à Milan. De cette époque, les œuvres La lavandaia (La lavandière), Fanciulla che guarda dalla finestra (Jeune fille regardant par la fenêtre) et Mestizia crepuscolare (Chagrin crépusculaire).

Après un graduel abandon du divisionnisme, il participe à la Biennale de Venise de 1907, où il expose le tableau postimpressionniste Preludio di primavera (Prélude au Printemps). Il prend aussi part à l'Exposition universelle de Bruxelles de 1910[3]. De la même période, les toiles Ritorno all'alpe (Retour à l'alpage) et Toceno al tramonto (Toceno au crépuscule).

En 1915, lorsque l'Italie entre en guerre, il quitte Milan et rentre à Toceno, où il peindra des paysages, des portraits et des fresques de sujet religieux – la chapelle Mellerio (1917) dans le cimetière de Craveggia, et, en collaboration avec Fornara, le Miracle de Saint Antoine, dans le cimetière de Toceno[4] – jusqu'à l'année de sa mort.

Expositions

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  • "Giovanni Battista Ciolina – Umanità e paesaggi della Val Vigezzo"[5]: Museo del Paesaggio, Pallanza, 1986
  • "Una scuola di pittura in Val Vigezzo: 1881-1919": Turin/Novare, 1990
  • "Paesaggi dell'Ottocento. Verso la luce"[6]: Riva del Garda, 2010
  • "Le soglie della natura": Arco di Trento, 2010
  • "Alessandro Poscio, collezionista appassionato": Domodossola, 2014
  • "Carlo Fornara e il ritratto vigezzino"[7]: Domodossola, 2015

Notes et références

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Bibliographie

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  • Emmanuel Bénézit, « Ciolina (Gio.-Battista) », dans Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs & graveurs de tous les temps et de tous les pays, t. 1, Paris, Gründ, , 1056 p. (lire en ligne), p. 956 Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • Guido Cesura : "Enrico Cavalli e la pittura vigezzina", Colombi, Pero, 1974
  • Davide Ramoni : "Scuola di belle arti Rossetti Valentini in Santa Maria Maggiore. Vicende e contributi alla pittura vigezzina nel centenario della fondazione", tip. S. Gaudenzio, Novara, 1978
  • Aurora Scotti : "Giovanni Battista Ciolina, umanità e paesaggi della valle Vigezzo", Vangelista, Verbania, 1986
  • Dario Gnemmi, Marco Rosci, Enzo De Paoli, Anna Gelli, Gianni Pizzigoni : "Una scuola di pittura in Val Vigezzo: 1881-1919. Carlo Giuseppe ed Enrico Cavalli, Giovanni Battista Ciolina, Carlo Fornara", Il Quadrante, Torino, 1990
  • Guido Cesura : "Enrico Cavalli pittore", Grossi, Domodossola, 1993
  • Francesco Ferrari : "La scuola di belle arti Rossetti Valentini in Santa Maria Maggiore", Grossi, Domodossola, 1999
  • Dario Gnemmi : "Monticelli e la scuola di Enrico Cavalli", Madame Webb, Domodossola, 2006
  • Dario Gnemmi : "Vigezzini di Francia. Pittura d'alpe e d'Oltralpe tra Otto e Novecento in Valle Vigezzo", Skira, Milan, 2007
  • Giovanna Nicoletti : "Paesaggi dell'Ottocento. Verso la luce", Temi, Trento, 2009
  • Giovanna Nicoletti/Dario Gnemmi : "Le soglie della natura", Grafica 5, Arco di Trento, 2010
  • Davide Brullo : "Appassionata incompetenza. I primi cinquant'anni della collezione Poscio" Madame Webb, Domodossola, 2011

Liens externes

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