Georges Athanasiadès

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Georges Athanasiadès
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Fonction
Titulaire
Orgues de l'abbatiale Saint-Maurice-d'Agaune de Saint-Maurice
-
Thomas Kientz
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Georges Athanasiadès C.R.A., né le à Lavey-les-Bains dans le canton de Vaud est mort le à Saint-Maurice dans le canton du Valais, est un maître organiste et chanoine suisse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né d'une mère italienne[1] et d'un père musicien et chef de chœur grec venu en Suisse pour parfaire ses études, Georges Athanasiadès étudie au lycée-collège de l'Abbaye de Saint-Maurice[2]. Après des études de théologie, il étudie les Lettres allemandes et la musicologie à Heidelberg et à Fribourg-en-Brisgau[2]. Il rentre en Suisse pour des études musicales à Lausanne où il obtient une haute distinction pour l'orgue[2].

Entré au couvent en automne 1947, il est ordonné chanoine et prêtre de l'abbaye de St-Maurice en 1952[3] où il a été enseignant de littérature allemande et de grec. Georges Athanasiadès est titulaire organiste de la basilique depuis juin 1950[4]. Il participe à de très nombreuses tournées de concerts dans toute l'Europe[5], en Amérique du Nord, au Japon, en Afrique et en 2009, également en Chine[6]. Il a réalisé de nombreux enregistrements et a été appelé comme membre de jury dans des concours internationaux : Franz Liszt à Budapest, Clara Haskil à Vevey, Jugend Musiziert à Leoben en Autriche[7]. En 2001, il fonde le Concours international pour orgue de Saint-Maurice[2],[8].

Sa discographie compte de très nombreux disques, surtout des œuvres de grands compositeurs comme Franz Liszt, Brahms[9], César Franck, évidemment Jean-Sébastien Bach[10] et de plusieurs compositeurs de l'époque baroque[11].

Georges Athanasiadès, exégète et spécialiste des textes liturgiques, a représenté la Suisse durant plusieurs années dans la commission francophone des traductions, pour préparer les textes liturgiques au moment du concile Vatican II[2].

Il meurt le 3 février 2022 au foyer Saint-Jacques à Saint-Maurice[2],[1],[12].

Publications[modifier | modifier le code]

  • (de) Wer singt, betet doppelt, Cologne, Éditions Böhlau,
  • Mysterium Salutis Georges Athanasiadès, Paris
  • Initiation à la musique par le disque, Georges Athanasiadès, Lausanne
  • Josef Krips, pas de musique sans amour, publiés par Harrietta Krips, traduit par Georges Athanasiadès, Éditions Saint-Augustin 1999

Récompenses[modifier | modifier le code]

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  • 1980, Médaille vermeil de la ville de Paris[2]
  • 1981, Prix de la Fondation Rünzi (État du Valais)[13]
  • 1993, Man of the year, USA
  • 1994, Disque d'or[12]
  • 1994, Doctorat honoris causa, USA

Références[modifier | modifier le code]

  1. ↑ a et b Jean-François Albelda, « Décès de Georges Athanasiadès, l'âme des orgues de Saint-Maurice s'est envolée », Le Nouvelliste,‎ , p. 8 (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  2. ↑ a b c d e f et g Maurice Page, « Décès du chanoine Georges Athanasiadès, organiste et compositeur », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. ↑ Bernard Litzler, « Le chanoine Athanasiadès: organiste à Saint-Maurice depuis 70 ans », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. ↑ « Chronique de l'Abbaye », Les Échos de Saint-Maurice, Abbaye de Saint-Maurice, no 2,‎ , p. 6 (lire en ligne, consulté le )
  5. ↑ « Valais : Concert d’un religieux octogénaire en la Basilique de Saint-Maurice », Cath.ch,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. ↑ Nicolas Maury, « Chanoine, maestro et homme », Le Nouvelliste,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. ↑ « Georges Athanasiadès - Biographie », sur Association Renaissance des Grandes Orgues du Sacré-Cœur de Montreux (consulté le )
  8. ↑ Antoni Da Campo, « Le concours international pour orgue bat son plein à St-Maurice », Radio Chablais,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. ↑ « Un enregistrement », Echos de Saint-Maurice, t. 69b,‎ , p. 28 (lire en ligne, consulté le )
  10. ↑ Gilles Bearreau, « Le chanoine mêne l'enquête », Le Nouvelliste,‎ , p. 14 (lire en ligne, consulté le )
  11. ↑ Magazine VS, septembre (199?), no 9
  12. ↑ a et b « Hommages : Chanoine Georges Athanasiadès », ECHOS, Les nouvelles de l'Abbaye, Abbaye de Saint-Maurice, no 35,‎ , p. 38-47 (lire en ligne, consulté le )
  13. ↑ « Distinctions - Prix Rünzi », sur Le Valais en questions, La Médiathèque Valais, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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