Gaua
Gaua Santa Maria Island (en) | ||
Carte de Gaua. | ||
Géographie | ||
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Pays | Vanuatu | |
Archipel | Îles Banks | |
Localisation | Mer de Corail | |
Coordonnées | 14° 15′ 54″ S, 167° 31′ 12″ E | |
Superficie | 328,2 km2 | |
Côtes | 76,4 km | |
Point culminant | Mont Gharat (797 m) | |
Géologie | Île volcanique | |
Administration | ||
Province | Torba | |
Démographie | ||
Population | 2 491 hab. (2009) | |
Densité | 7,59 hab./km2 | |
Plus grande ville | Jolap | |
Autres informations | ||
Découverte | Préhistoire | |
Fuseau horaire | UTC+11 | |
Géolocalisation sur la carte : Vanuatu
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Îles au Vanuatu | ||
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Gaua [gawa] (autrefois appelée Santa Maria[1],[2]) est une île volcanique des îles Banks, dans le nord de l'archipel du Vanuatu.
Géographie
[modifier | modifier le code]Gaua est une île de 328,2 km2 de superficie et de forme grossièrement circulaire avec 76,4 kilomètres de côtes[1]. En son centre se trouve une caldeira de vingt kilomètres de diamètre[3] partiellement occupée par le lac Letas[4], le plus grand du Vanuatu, ainsi que le cône volcanique du mont Gharat, point culminant de l'île avec 797 mètres d'altitude[2],[1]. Ce volcan actif est en éruption depuis le à la date du [5]. Cette éruption produit des explosions d'indice d'explosivité volcanique de 2 avec des nuées ardentes et des panaches volcaniques s'élevant à quelques kilomètres d'altitude[5] ce qui entraîne des évacuations des populations menacées[5].
Histoire
[modifier | modifier le code]Parmi toutes les îles du Vanuatu, Gaua fut la première qui fut découverte, en 1606, par le navigateur portugais Pedro Fernández de Quirós. Ce dernier la baptisa Santa Maria[6], nom sous lequel l'île fut connue du monde occidental jusqu'à la fin du XIXe siècle. Le nom vernaculaire Gaua (en langue mota) fut employé pour la première fois en 1891 par l'anthropologue Robert Codrington, dans son ouvrage The Melanesians[7].
L'histoire récente de Gaua inclut une quinzaine d'éruptions de son volcan, depuis la première recensée en , jusqu'à la dernière en date, qui s'est déclenchée le [5].
Démographie
[modifier | modifier le code]Le dernier recensement sur Gaua fait état de 2 491 habitants en 2009[8]. Ces habitants parlent cinq langues océaniennes : le nume, le dorig, le koro, le lakon et le mwerlap (également parlé à Mere Lava)[9]. Une sixième langue, l’olrat, s’est éteinte en 2009[10].
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « UN SYSTEM-WIDE EARTHWATCH Web Site », sur islands.unep.ch.
- (en) « Global Volcanism program - Synonymes ».
- (en) « Global Volcanism program - Accueil ».
- (en) « Global Volcanism program - Photos ».
- (en) « Global Volcanism program - Histoire éruptive ».
- (en) “Pedro Fernández de Quirós, 1606: Salvation, Treasure and Phantasmagoria?”.
- Codrington, Reverend. 1891. The Melanesians: Studies in their Anthropology and Folk-Lore. Oxford: Clarendon Press. (full text from the Internet Archive).
- (en) « 2009 National Population and Housing Census », Vanuatu National Statistics Office, (consulté le ), p. 12.
- Liste et carte des dix-sept langues parlées au nord du Vanuatu (par A. François, linguiste au CNRS).
- Alexandre François, « Archive d’enregistrements de terrain dans la langue olrat », sur Collection Pangloss, Paris, CNRS, (consulté le ).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Article connexe
[modifier | modifier le code]Liens externes
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- Ressources relatives à la géographie :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :