Gaston Salvayre
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Conservatoire national supérieur de musique et de danse (d) |
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Orgue (en) |
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Distinction |
Prix de Rome () |
Gaston Salvayre, né à Toulouse le et mort à Ramonville-Saint-Agne le , est un compositeur et critique musical français, prix de Rome en 1872[1].
Biographie
[modifier | modifier le code]Gervais Bernard Salvayre, dit Gaston Salvayre, est né dans une famille qui ne le prédisposait en rien à la musique, si ce n'est l'amour du bel canto en son temple, le Théâtre du Capitole de Toulouse.[2][réf. incomplète].
Enfant, il est chanteur à la maitrise de la cathédrale. À l'âge de quinze ans, il intègre l'école de musique (actuel Conservatoire à rayonnement Régional de Toulouse) pour y apprendre l'harmonie et le contrepoint avec Paul Mériel[Qui ?]. Il remporte le premier prix de piano en1863 et un second prix e violoncelle l'année suivante. Il est alors remarqué par Ambroise Thomas, délégué du Conservatoire national en tournée d'inspection en province. Il l'incite à entrer dans sa classe de composition à Paris. La ville de Toulouse lui accorde une subvention, comme elle le fait alors pour tout élève méritant appelé à gagner le Conservatoire national de Paris.
Il est au conservatoire parisien de 1865 à 1872. Il y reçoit des prix en contrepoint et fugue, ainsi que le premier prix d'orgue en 1868. Encouragé par son maitre Ambroise Thomas, Gaston Salvayre se lance dans la compétition pour le prix de Rome dès 1867. En 1872 il obtient enfin le premier grand prix pour sa cantate Calypso, ce qui lui permet d'être pensionnaire de la villa Médicis. Dès sa première année, il compose un Stabat Mater pour soli et choeurs salué de tous.
De retour à Paris, il mène une vie musicale et artistique importante. En 1877, il compose son premier opéra, Le Bravo. Il compose également des musiques de ballet, de la musique orchestrale, de la musique de chambre, des pièces pour piano seul, de la musique sacrée, des pièces pour orgue ainsi que de nombreuses mélodies.
En mars 1883, il épouse Marcelle Houssart, qui est son élève. Elle mourra en 1905.
Après quarante ans de vie parisienne, il meurt à Ramonville-Saint-Agne, près de Toulouse, le 17 mai 1916.
Œuvres
[modifier | modifier le code]Cet inventaire est repris de l'ouvrage de F. Ferran (dejà cité[3]).
Opéras et oeuvres lyriques :
- 1872 : Calypso, cantate, de Gaston Salvayre et Paul Hillemacher.
- 1877 : Le Bravo, opéra en 4 actes, livret d’Émile Blavet, créé le à l'Opéra-National-Lyrique (Paris) avec Cécile Mézeray dans le rôle de Violetta Tiepolo
- 1883 : Richard III
- 1886 : Egmont, drame lyrique en 4 actes, livret de Albert Millaud et Albert Wolff, création à Paris, théâtre de l'Opéra-Comique,
- 1888 : La Dame de Monsoreau.
- 1895 : Sahal-ed-din (non représenté)
- 1899 : Myrto (non représenté)
- 1909 : Solange
- 1912 : La Belle Imperia
- 1914 : Sainte Geneviève
Musique sacrée :
- 1873 : Stabat Mater
- 1874 : Le Jugement Dernier ou Résurrection
- 1882 : La Vallée de Josaphat (symphonie biblique)
- 1874 : psaume 137 : Super Flumina Babylonis
- 1875 : psaume 113 : In Exitu Israel
- 1883 : psaume 91 : Bonum Est
- 1894 : Repons pour l'Ite missa est - Messe de premier ton
- 1894 : Veni Sponsa Christi antienne pour choeur à l'unisson
Pièces pour piano seul :
- 1868 : Allegretto
- 1878 : Air de danse varié
- 1878 : Dans les Bois
- 1886 : Gavotte
- 1886 : la Romanesca
- 1888 : Gitanella (sevillana)
- 1889 : menuet de Mozart
- 1889 : Pantomime , valse - mazurka
Œuvres chorégraphiques :
- 1877 : Le Fandango, ballet-pantomime en 1 acte, sur un livret de Louis-Alexandre Mérante, Henri Meilhac et Ludovic Halévy, Paris, Académie nationale de musique, .
- d'autres œuvres dans ce domaine sont , les amours du diable (1874) , La fontaine des Fées (1899); l'Odalisque (1905), la Fête Galante (1908).
Mélodies :
Gaston Salvayre a composé de nombreuses mélodies pour des poèmes d'auteurs comme Alfred de Musset, Louis de Ratisbonne, Edmond... Forgemol de Bostquenard... La liste des trente six mélodies ci dessous (titre, poète, année de publication, éditeur) sont disponibles à la BNF.
- Amours fanées E. Paz 1878 Dupont
- A Ninon J. de la Riandery 1874 Dupont
- Apparition P. Choudens 1880 Choudens
- A une étoile A. Musset 1892 Durand
- Auprès de toi A. Bertegène 1889 Choudens
- Bonheur perdu ! A. de Musset 1868 Martin
- Colombelle R. Delorme 1878 Choudens
- Comment l’aimez-vous ? L. Ratisbonne 1892 Dupont
- Cri de guerre musulman V. Hugo 1882 Choudens
- Dans un rêve E. Paz 1892 Dupont
- Jalousie au harem H. Buffenoir 1878 Dupont
- L’absent E. Blau 1878 Choudens
- L’Adieu A. de Musset 1868 Martin
- La Plainte du gondolier R. Delorme 1881 Choudens
- Le grillon et la rose L. Ratisbonne 1892 Dupont
- Le Livre de la Vie A. de Lamartine 1869 Langlois
- Le Secret L. de Ronchaud 1883 Choudens
- Les Sentiers d’autrefois E. Beau 1878 Choudens
- Les trois rêves L. Ratisbonne 1895 Dupont
- Les Roses L. Ronchaud 1887 Choudens
- Marie ! A. de Musset 1868 Martin
- Messager d’amour E. Noel 1883 Choudens
- Primavera L. Ratisbonne 1892 Dupont
- Quand tu fermes les yeux L. Ratisbonne 1878 Dupont
- Rêverie de Mignon L. Ratisbonne 1895 Dupont
- Siesta A. de Chatillon 1887 Choudens
- Si tu savais E. Forgemol de Bostquenard 1881 Dupont
- Si vous avez juré ! E. Paz 1892 Dupont
- Sommeil ! E. Guinand 1900 Choudens
- Songe adoré ! J. Loiseau* 1892 Dupont
- Songerie A. Chadourne 1870 Paul Dupont
- Souvenir A. de Musset 1870 Langlois
- Souvenir des Alpes A. de Musset 1892 Dupont
- Sur les flots P. Stuart 1895 Paul Dupont
- Tristesse A. de Musset 1868 Langlois (et en 1907 une version pour basse)
- Viens-tu pas ma belle P. Collins 1880 Choudens
Et également :
- ???? : Chansons : Aubades Toi, la beauté, toi la jeunesse - J'ai cherché le repos; Chanson mauresque, Les filles d'Afrique - Chansons diverses J'aime dans le rayon (poème aussi utilisé par Tchaikovsky). Viens-tu pas ma belle, c'est l'heure - Réveil d'amour, toutes sur des textes de Paul Collin.
- 1897 : Noël méridional : La Maisonnette, mélodie sur un poème d'Édouard Guinand
Bibliographie
[modifier | modifier le code]: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- France Ferran, Gaston Salvayre : le Verdi de Toulouse, (lire en ligne)
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Gaston Salvayre sur Musica et memoria
- France Ferran, « Gaston Salvayre : le Verdi de Toulouse », sur Rosalis (consulté en )
- France Ferran, Gaston Salvayre le Verdi de Toulouse
Liens externes
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- Ressources relatives à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :