Gaston Célarié

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Gaston Célarié
Gaston Célarié dans son atelier à Montauban.
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Félix Théodore Gaston CélariéVoir et modifier les données sur Wikidata
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Gaston Célarié est un peintre français né le à Los Angeles (États-Unis) et mort le à Montauban (Tarn-et Garonne).

Biographie[modifier | modifier le code]

Dans les années 1850, les parents de Gaston Célarié, Pierre Célarié et sa femme née Monier, d'origine montalbanaise, émigrent en Californie. Gaston Célarié voit ainsi le jour à Los Angeles le [1]. En 1875, il sinstalle à Montauban[2].

Il entre à l'école des beaux-arts de Toulouse où il obtient plusieurs premiers prix. En 1879, il intègre l'École des beaux-arts de Paris et fréquente les ateliers de Jean-Léon Gérôme, Fernand Cormon et Jean-Paul Laurens[2].

Il est membre de la Société des artistes français à partir de 1883 et expose au Salon des artistes français entre 1885 et 1903, où il envoie des œuvres comme Portrait de grand-mère exposé en 1882 et Coin d’atelier exposé en 1903. Il voyage à Venise en 1887 et y peint plusieurs œuvres[2].

De retour à Montauban, il ouvre un atelier avenue de Bordeaux et y prodigue son enseignement du dessin et de la peinture. Parmi ses élèves, on retrouve des artistes régionaux comme Louis Popineau, Elie Clavel, Renaud de Vézins et Edmond Bernard[2].

Également passionné de musique, il joue de plusieurs instruments, notamment de la guitare, du violon et de l'harmonium. Il publie un recueil de partitions et compose des morceaux pour orchestre d'instruments à corde. Il crée la première école de musique de Montauban[2].

Gaston Célarié meurt à Montauban le [1].

Œuvres dans les collections publiques[modifier | modifier le code]

  • Montauban :
    • musée Ingres-Bourdelle :
      • Portrait de Rey, 1884, huile sur toile[3],[4] ;
      • Portrait de grand-mère, 1881, huile sur toile[5],[6].
    • église paroissiale Saint-Jean-Villenouvelle[7] : Vie de saint Jean-Baptiste, Sacré-cœur de Jésus, saints, saintes, anges, monument aux morts, dessins pour 15 verrières[8].

Hommages[modifier | modifier le code]

Une rue de Montauban porte son nom.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Acte de décès de Gaston Célarié », sur Archives départementales du Tarn-et-Garonne, n° 540.
  2. a b c d et e Jean-Louis Gilet, « Art méridional, no 36 : La quinzaine d'art en Quercy, Exposition rétrospective des œuvres de Gaston célarié et Renaud de Vezins », sur Gallica, Art Méridional, Toulouse, (consulté le ).
  3. « Portrait de Rey », sur museeingresbourdelle.com.
  4. « Portrait de Rey », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Portrait de grand-mère », sur museeingresbourdelle.com.
  6. « Portrait de grand-mère », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Eglise Saint Jean-Batiste de Villenouvelle », sur Tourisme en Occitanie (consulté le ).
  8. « Verrières historiées : Vie de saint Jean-Baptiste, Sacré-Cœur de Jésus, saints, saintes, anges, monument aux morts », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le ).

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Jean-Louis Gilet, Art méridional : La quinzaine d'art en Quercy, Exposition rétrospective des œuvres de Gaston célarié et Renaud de Vezins (organe bitrimestriel de l'Office régional pour le développement de l'art dans l'habitation) (no 36), (BNF 32702637, lire en ligne).
  • M. Gaillard-Lala, Deux bons peintre montalbanais : Gaston Célarié et Renaud de Vézins (Recueil de l'Académie de Montauban : sciences, belles-lettres, arts, encouragement au bien), (BNF 32849252, lire en ligne).
  • Diego Lara (directeur du musée La Villa des peintres à Montricoux), Gaston Célarié (1854-1931), notice sur le pastel Le Mannequin jaune (1896), Paris, Galerie la Nouvelle Athènes (lire en ligne).

Liens externes[modifier | modifier le code]