Gare du Coteau
| Le Coteau | |
 Entrée de la gare. | |
| Localisation | |
|---|---|
| Pays | France |
| Commune | Le Coteau |
| Quartier | Centre-ville |
| Adresse | Place de la Gare 42120 Le Coteau |
| Coordonnées géographiques | 46° 01′ 26″ nord, 4° 05′ 10″ est |
| Gestion et exploitation | |
| Propriétaire | SNCF |
| Exploitant | SNCF |
| Code UIC | 87726828 |
| Site Internet | La gare du Coteau, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions |
| Service | TER Auvergne-Rhône-Alpes |
| Caractéristiques | |
| Ligne(s) | Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache Le Coteau à St-Germain-au-Mont-d'Or Le Coteau à Montchanin |
| Voies | 2 + voies de service |
| Quais | 2 |
| Transit annuel | 100 209 voyageurs (2023) |
| Altitude | 279 m |
| Historique | |
| Mise en service | |
| Correspondances | |
| STAR | Lignes 1 et 11 |
| Cars Région | L20 X13 |
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La gare du Coteau est une gare ferroviaire française des lignes de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache, du Coteau à Saint-Germain-au-Mont-d'Or et du Coteau à Montchanin, située sur le territoire de la commune du Coteau, dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Elle est mise en service en 1833, comme gare terminus de la troisième ligne de chemin de fer construite en France, puis elle devient une gare de passage en 1858. C'est une gare voyageurs de la Société nationale des chemins de fer français (SNCF) du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes, desservie par des trains express régionaux.
Situation ferroviaire
[modifier | modifier le code]Établie à 279 mètres d'altitude, la gare du Coteau est une gare de bifurcation, située au point kilométrique (PK) 423,117[1] de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache. Elle est également l'origine au PK 423,117 de la ligne du Coteau à Saint-Germain-au-Mont-d'Or et au PK 0,000 de la ligne du Coteau à Montchanin, fermée à tout trafic entre Le Coteau et Paray-le-Monial, avant la gare de Vougy[2].
Histoire
[modifier | modifier le code]Première gare (1833-1857)
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La gare du Coteau est le terminus de la troisième ligne de chemin de fer construite en France. Cette ligne, d'Andrézieux au Coteau, dite aussi ligne d'Andrézieux à Roanne (Le Coteau), est construite par la Compagnie du chemin de fer de la Loire. La gare est opérationnelle dès et les circulations sur l'ensemble de la ligne débutent le de cette même année. La gare, située parallèlement à la route de Lyon, dispose d'ateliers et de dépendances. La voie rejoint ensuite un ancien bras de la Loire où des installations sont aménagées pour le transfert du charbon[3].
Deuxième gare (depuis 1857)
[modifier | modifier le code]Gare terminus
[modifier | modifier le code]En 1855, des travaux importants débutent sur la ligne pour améliorer son profil, notamment en modifiant son tracé y compris dans la gare du Coteau. Le chantier va durer deux ans. La réception de la ligne a lieu le et le la ligne rénovée est mise en service. La gare terminus du Coteau a été modifiée ; son ancien bâtiment voyageurs, situé le long de voies de service, est remplacé par l'ancien bâtiment d'habitation de la gare, le long des nouvelles voies principales[3].
Gare de passage et de bifurcation
[modifier | modifier le code]La gare du Coteau devient une gare de passage le , lors de l'ouverture au service du pont ferroviaire de Roanne sur la Loire[3].
Le bâtiment d'origine de la gare terminus, devenu inutile, est détruit vers 1875. Les matériaux récupérés permettent la construction d'une maison, « au bas du bourg du Perreux » utilisée comme gendarmerie au début des années 1920[4].
La section de ligne du Coteau à Paray-le-Monial est mise en service le [2].
En 1911, la gare figure dans la nomenclature des gares du PLM. C'est une gare ouverte au service complet de la Grande Vitesse et de la Petite Vitesse[5]. Elle peut expédier et recevoir des dépêches privées[5]. Elle est située sur la sixième section, de la ligne de Roanne à Montchanin[6], sur la troisième section de la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Lyon, par Tarare[7] et sur la sixième section de la ligne de Roanne à Lyon, par Saint-Étienne[8].
- La gare au début des années 1900
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La section du Coteau à Paray-le-Monial est fermée au service des voyageurs le [2]. La fermeture du trafic marchandises entre le Coteau et Pouilly-sous-Charlieu, intervient en [2].
En février 2019, le guichet de la gare est fermé. Son équipement se limite à un validateur et un distributeur de titres de transport régionaux[9]. Un composteur était également présent, jusqu’à leur retrait.
En 2023, selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare est de 100 209 voyageurs[10].
Service des voyageurs
[modifier | modifier le code]Accueil
[modifier | modifier le code]La gare est un point d'arrêt non géré (PANG) à accès libre. Elle est équipée d'automates pour l'achat des titres de transport[11].
- Bâtiment voyageurs et entrée de la gare
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Desserte
[modifier | modifier le code]Depuis le , la gare a une desserte cadencée comme l'ensemble du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes vers les gares de Saint-Étienne-Châteaucreux , de Lyon-Part-Dieu, de Lyon-Perrache, de Roanne et du Creusot TGV (autocar TER).
Intermodalité
[modifier | modifier le code]Un parc pour les vélos et un parking pour les véhicules y sont aménagés[11]. La gare est desservie par les lignes de bus du réseau STAR : ligne City 1, ligne Péry 11 et ligne Fléxy (zone ZAC/ZI Le Coteau - Perreux) Parigny - EHPAD Perreux. Elle est aussi desservie par la ligne L20 du réseau Cars Région Loire.
Patrimoine ferroviaire
[modifier | modifier le code]L'actuel bâtiment voyageurs, construit pour être un logement de cheminots lors de la construction de la gare d'origine ouverte en 1833, constitue un élément du patrimoine ferroviaire[3].
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Livre : Nouvelle géographie ferroviaire de la France par Gérard Blier, Tome 2, Planche 73.
- « Ligne du Coteau à Montchanin », sur Histoire de lignes oubliées..., (consulté le ).
- Gérard Vachez, « La ligne Andrézieux-Le Coteau », sur forez-info.com, (consulté le ).
- Joseph Prajoux (1860-1942), Histoire du Coteau depuis son origine jusqu'à nos jours : Pierreux, Saint-Vincent-de-Boisset, Ailly, Vernay, etc, Roanne, , 164 p. (lire en ligne), p. 43.
- PLM 1911, p. 25.
- PLM 1911, p. 104.
- PLM 1911, p. 108.
- PLM 1911, p. 110.
- Matthieu Fédida, « La fermeture de la gare du Coteau révolte les cheminots », Le Progrès, (consulté le ).
- « Fréquentation en gares – Le Coteau », sur SNCF Open Data, traitement du [cf. l'onglet des informations] (consulté le ).
- « Services & Gares / Gare Le Coteau »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ter.sncf.com, (consulté le ).
Bibliographie
[modifier | modifier le code]- PLM, Chemin de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée : Nomenclature des gares, stations et haltes, Paris, Impr. Maulde, Doumenc, , 173 p. (lire en ligne).
Voir aussi
[modifier | modifier le code]Articles connexes
[modifier | modifier le code]- Liste de gares en France
- Liste des gares d'Auvergne-Rhône-Alpes
- Ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
- Schéma de la ligne de Moret - Veneux-les-Sablons à Lyon-Perrache
- Ligne du Coteau à Saint-Germain-au-Mont-d'Or
- Ligne du Coteau à Montchanin
- Schéma de la ligne du Coteau à Montchanin
Liens externes
[modifier | modifier le code]- La gare du Coteau, sur le site officiel de SNCF Gares & Connexions
- La gare du Coteau, sur le site officiel SNCF / TER Auvergne-Rhône-Alpes
| Origine | Arrêt précédent | Train
|
Arrêt suivant | Destination | ||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Roanne | Roanne | TER Auvergne-Rhône-Alpes | Régny | Lyon-Part-Dieu ou Lyon-Perrache | ||
| Roanne | Roanne | TER Auvergne-Rhône-Alpes | Saint-Jodard | Saint-Étienne-Châteaucreux | ||
