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Gare de Thimister

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Thimister
Image illustrative de l’article Gare de Thimister
La gare avant 1920.
Localisation
Pays Belgique
Commune Thimister-Clermont
Section Thimister
Adresse 61, rue de la Station.
Coordonnées géographiques 50° 39′ 12″ nord, 5° 52′ 18″ est
Gestion et exploitation
Services Fermée
Caractéristiques
Ligne(s) 38, Chênée à Plombières
Voies 0 anciennement 1
Quais 1 disparu
Altitude 279 m
Historique
Mise en service
Fermeture voyageurs et marchandises

Carte

La gare de Thimister est une gare ferroviaire belge, fermée, de la ligne 38, de Chênée à Plombières. Elle est située à Thimister dans la commune de Thimister-Clermont, en Région wallonne dans la province de Liège.

Thimister est mise en service en 1881 par la Compagnie des chemins de fer du plateau de Herve. Reprise en 1895, avec la ligne par les Chemins de fer de l'État belge, elle est fermée en 1957 par la Société nationale des chemins de fer belges. Le bâtiment principal est toujours présent.

Situation ferroviaire

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Établie à 279 mètres d'altitude[a], la gare de Thimister[b] est située au point kilométrique (PK) 26.10 de la ligne 38, de Chênée à Plombières entre les gares de Battice et de Froidthier[1].

La gare de Thimister est mise en service par la Compagnie des chemins de fer du plateau de Herve, lorsqu'elle ouvre aux circulations, le , le section, entre les gares de Battice et Aubel, de sa ligne concédée[2]. Auparavant elle a déjà mis en service les tronçons de Chênée à Micheroux en 1872, de Micheroux à Herve en 1873, et de Herve à Battice en 1875[3],[1].

La compagnie prolonge encore la ligne d’Aubel à Plombières en 1895. Puis la gare de Thimister et la ligne sont reprises par les Chemins de fer de l'État belge qui rachète la concession et reprennent l'exploitation le [2].

Elle possédait un bâtiment de gare et les cartes postales ne permettent pas déceler la présence d’une halle à marchandises[4].

Après la Seconde Guerre mondiale, la ligne 38 voit nombre de passagers et de marchandises disparaître au profit de la route. Le trafic des trains de voyageurs est supprimé entre Hombourg et Plombières en 1952. Le , Thimister, tout comme plusieurs gares de la ligne, devint un point d’arrêt facultatif (PAF), dont l’arrêt se faisait uniquement à la demande.

La desserte des voyageurs fut définitivement arrêtée le [5]. Au-delà de Battice, le trafic des marchandises disparut en 1962. À Thimister, la gare ferma aux marchandises en 1957, en même temps qu'aux voyageurs[1].

Patrimoine ferroviaire

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Le bâtiment principal

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Ailes gauche et centrale de l'ancien bâtiment de la gare.

Le bâtiment d'origine de la gare de Thimister est toujours présent en 2021, fermé et désaffecté du service ferroviaire, il a été racheté par un particulier[6] et réaffecté à des usages privés d'habitation et de commerce.

Il s’agit d’un type de bâtiment proche des gares de plan type 1873 qui fut uniquement érigé sous cette forme sur la ligne 38 (respectivement à Micheroux, Fléron, Battice, Thimister et Froidthier)[7]. Ces gares, dites, du plateau de Herve, reprennent la forme et les décorations caractéristiques des gares type 1873 de la première variante (larmiers, portes, fenêtres, agencement...)[7]. Mais le corps central est plus développé avec cinq travées (six à Battice qui ne possède pas d’ailes).

L'ouvrage, Architecture des gares en Belgique suppose que ces gares du plateau de Herve possédaient initialement un corps central de trois travées et que les travées supplémentaires sont le résultat d’un agrandissement ultérieur[7]. Certains détails de ces gares se trouvent également sur deux gares plus petites de la ligne 38 à Beyne-Heusay et Vaux-sous-Chèvremont[7]. Le corps central comportait trois travées avec un écart important et un pilastre entre la troisième et la quatrième. Une aile de trois travées disposée à gauche (côté rue) servait de salle d’attente et une petite aile de service (une travée, toit plat) se trouvait à droite. La toiture était en zinc (remplacée par des tuiles lors de la restauration de la gare)[4]. Lors de sa rénovation, les deux ailes basses ont été remaniées (toiture surhaussée).

Après le ferroviaire le RAVeL

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Depuis le démontage des voies, la plateforme ferroviaire a majoritairement conservée sa continuité et été réaménagée en ligne 38 (RAVeL), une voie verte d'environ 42 km, ouverte aux piétons, cyclistes et cavaliers[8],[6].

Notes et références

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  1. Cette altitude provient du site Google Earth.
  2. La gare de Thimister est dite aussi Thimister-Clermont.

Références

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  1. a b et c Pandora, « 38 Chênée-Battice-Plombières 38 », sur users.pandora.be, (version du sur Internet Archive).
  2. a et b Camus, CH. et 2013 p.2.
  3. (nl) Paul Kevers, « Lijn 38 », sur Belgische Spoorlijnen (consulté le ).
  4. a et b « Les gares belges d'autrefois. La gare de Thimister. Guy Demeulder. », sur www.garesbelges.be (consulté le )
  5. Albert Stassen, « Patrimoine de Hombourg - LES NŒUDS FERROVIAIRES DES TROIS FRONTIERES : Un réseau ferroviaire des plus dense », sur www.hombourg.be (consulté le )
  6. a et b Camus, CH. et 2013 p.3.
  7. a b c et d Hugo De Bot (trad. du néerlandais), Architecture des gares en Belgique, tome I : 1835 - 1914, Turnhout, Brepols, , 240 p. (ISBN 978-2-503-52161-9), p. 209-210
  8. « La Ligne 38 (RAVeL) », sur Site d'information touristique du Pays de Herve, (consulté le )

Bibliographie

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  • Philippe Camus (dir.) et Q. CH., « Ligne 38 (suite) », Entre-Voies, no 185,‎ novembre - décembre 2013, p. 4 (lire en ligne, consulté le ).

Articles connexes

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