Félix Esclangon
Naissance |
Manosque |
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Décès |
(à 51 ans) 5e arrondissement de Paris |
Nationalité | française |
Pays de résidence | France |
Diplôme |
Agrégation de sciences physiques (1926), Doctorat ès Sciences Physiques (1934) |
Profession | |
Activité principale | |
Autres activités |
Directeur de l'Institut polytechnique de Grenoble |
Distinctions | |
Famille |
Félix Esclangon né le à Manosque et mort le à Paris est un enseignant français.
Il fut professeur en énergétique appliquée à la Sorbonne et directeur de l'Institut polytechnique de Grenoble.
Biographie
[modifier | modifier le code]Jules Félix Esclangon est licencié ès sciences, puis agrégé des sciences physiques en 1926, à la suite de quoi il prépare et soutient une thèse en physique à l'université de Paris en 1934[1],[2]. Son travail doctoral porte sur l'illumination des gaz raréfiés par les courants de hautes fréquences[2].
Il est nommé directeur de l'Institut polytechnique de Grenoble à partir de 1940, quand il succéda au doyen René Gosse, révoqué par le régime de Vichy. Celui-ci nomma également Félix Esclangon au conseil municipal de Grenoble en .
Il exerce cette fonction de directeur jusqu'à son départ pour Paris en 1951, et il est alors remplacé par le professeur Louis Néel.
Durant la Seconde Guerre mondiale, il participe aux actions de la France libre au sein de la mission Lennaert[3].
Il meurt électrocuté le au cours d'une manipulation lors d'une conférence sur les rayons X pour ses étudiants, dans l'amphithéâtre de physique de l'annexe de la faculté des sciences de Paris au 12, rue Cuvier[4],[5]. L'enquête conclut, l'année suivante, que seule la vétusté du matériel était responsable de cet accident[6].
Il est le neveu de l'astronome Ernest Esclangon (1876-1954), inventeur de l'horloge parlante, et le grand-père du mathématicien Pierre Pansu (né en 1959) et du physico-chimiste Robert Pansu.
Hommages et distinctions
[modifier | modifier le code]Toponymie et odonymie
[modifier | modifier le code]En son hommage, un lycée de Manosque, un groupe scolaire de Digne, le pont Esclangon, un bâtiment du campus de Jussieu, une rue de Grenoble desservant le polygone scientifique, une rue de Chambéry et plusieurs voies dans différentes communes portent son nom.
Distinctions
[modifier | modifier le code]Notes et références
[modifier | modifier le code]- « Recherche - Base de données Léonore », sur www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr (consulté le ).
- « Calames », sur www.calames.abes.fr (consulté le ).
- Service historique de la Défense, « Titres, homologations et services pour faits de résistance » (consulté le )
- « M. Félix Esclangon meurt électrocuté en présentant une expérience de radio-électricité à ses élèves de la faculté des sciences », Le Monde, (lire en ligne).
- « Plaque de la maison natale de Félix Esclangon », sur durance-luberon-verdon (consulté le )
- « La vétusté du matériel seule responsable de la mort du professeur Esclangon », Le Monde, (lire en ligne).
Liens externes
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- Ressource relative à la recherche :
- Ressource relative à la vie publique :
- Notice biographique sur le site Patrimoine Manosquin.
- Enseignant à l'université Joseph-Fourier - Grenoble 1
- Enseignant à l'Institut polytechnique de Grenoble
- Enseignant à la Sorbonne
- Agrégé de sciences physiques
- Chevalier de la Légion d'honneur
- Naissance en janvier 1905
- Naissance à Manosque
- Naissance dans les Basses-Alpes
- Décès en mai 1956
- Décès dans le 5e arrondissement de Paris
- Décès à 51 ans
- Mort électrocuté