Furius Antias
Naissance | |
---|---|
Décès |
Lieu inconnu |
Nom de naissance |
Aulus Furius Antias |
Époque | |
Activités | |
Père |
Inconnu |
Mère |
Inconnue |
Gens |
Influencé par |
---|
Furius Antias était un poète de la Rome antique du IIe siècle av. J.-C., né à Antium[1].
Selon William Smith[2], son nom complet était Aulus Furius Antias et c'était lui le poète Furius dont Cicéron[3] dit qu'il était ami avec Quintus Lutatius Catulus, consul en -102[4].
Aulu-Gelle[5] défend ses néologismes contre le critique Caesellius Vindex.
Macrobe[6] cite plusieurs vers de ses Annales qui auraient été imités par Virgile.
Nietzsche, sans le citer, reprend un de ses vers : increscunt animi, virescit volnere virtus, « La blessure augmente le courage, intensifie la vaillance », dans la préface du Crépuscule des idoles[7].
Éditions
[modifier | modifier le code]- Willy Morel, Fragmenta poetarum latinorum epicorum et lyricorum praeter Ennium et Lucilium, Leipzig, Teubner, 1927. (Rééd. Leipzig 1995).
- Furius Antias (Aulus Furius Antias) [fragmenta in aliis scriptis seruata] ; Bibliotheca Teubneriana Latina.
Études
[modifier | modifier le code](en) W. W. Batstone, The Fragments of Furius Antias, The Classical Quarterly, New Series, Vol. 46, No. 2 (1996), pp. 387-402.
Articles connexes
[modifier | modifier le code]Références
[modifier | modifier le code]- Yvette Julien, édition d'Aulu-Gelle, Les nuits attiques, t. 4, Livres 16 à 20, Paris, Les Belles Lettres, 2002, p. 185.
- William Smith, « Bibaculus », dans Dictionary of Greek and Roman Biography and Mythology, 1870.
- Brutus, ch. 35, § 132. (Coll. Budé, 1960, p. 45).
- Smith, Dictionary.
- Livre 18, ch. 11 ; voir Aulu-Gelle, Les nuits attiques, t. 4, Livres 16 à 20, Paris, Les Belles Lettres, 2002, p. 105-6.
- Saturnales, livre 6, ch. 1, par. 31 etc.
- Friedrich Nietzsche, Crépuscule des idoles, Paris, 1974, Éditions Gallimard (Collection Folio essais), p. 9.