Frank Bsirske

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Frank Bsirske
Frank Bsirske à Hamburg le 9 mai 2006.
Fonctions
Député au Bundestag
20e législature du Bundestag
Liste régionale de Basse-Saxe (d)
depuis le
Président
Vereinte Dienstleistungsgewerkschaft
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université libre de Berlin (-)
Theodor-Heuss-Gymnasium (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
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Parti politique
Membre de

Frank Bsirske, né le à Helmstedt, est un syndicaliste et homme politique allemand. De 2001 à 2019, il est président du syndicat Ver.di (Syndicat unifié des services) qui syndique les salariés des services. Il est membre de l'Alliance 90 / Les Verts et député au Bundestag depuis 2021.

Biographie[modifier | modifier le code]

Frank Bsirske est le fils d'un ouvrier syndicaliste IG Metall chez Volkswagen et d'une infirmière. Il a obtenu le bac en 1971. Étudiant en sciences politiques, il fut adhérent des jeunesses socialistes allemandes Sozialistische Jugend Deutschlands-Die Falken de Hanovre dès 15 ans, militant contre la guerre du Viet-nam en 1968. Exclu des jeunesses socialistes, il rejoint en 1987 les Grünen; cet écologiste dans l'âme avait déjà participé en France aux manifestations pour le Larzac et contre la centrale nucléaire de Plogoff dans les années 1970. En 1989, il est élu au secrétariat de l'ÖTV de la région de Hanovre, puis secrétaire général en 1990, puis en 1991 secrétaire général de l'ÖTV du Land de Basse-Saxe auf. De 1997 à 2000, il est responsable du personnel de la ville de Hanovre.

Ce cinéphile, amateur de jazz, de cuisine italienne, de vacances en France, marié sans enfant[1]. a été élu le secrétaire du syndicat des transports ÖTV, organisation à la base du regroupement d'autres structures dans Ver.di, dont il est le secrétaire depuis le . Frank Bsirske est administrateur salarié du groupe énergétique RWE et du transporteur aérien Lufthansa.

Proche d'Attac Allemagne, son syndicat a mené avec cette organisation un combat public pour l'amélioration des conditions de travail chez Lidl. En décembre 2004, Ver.di y avait dénoncé dans un Livre noir un "climat de peur" et le fait que "la pause - pipi était un luxe pour beaucoup de caissières"[1]. Ce combat d'opinion s'inspirait des techniques de dénonciation aux États-Unis contre Walmart.

Son syndicat a mené en 2006 une grève victorieuse de plusieurs semaines contre l'allongement du temps de travail à 40 heures dans les services publics, avec interruption des collectes d'ordures ou des structures de garde d'enfants. Le temps de travail n'a été relevé qu'à 39h au lieu de 38h30 précédemment. Malgré son dynamisme reconnu, Ver.di n'en a pas moins perdu 300 000 adhérents depuis sa création, avec encore 2,5 millions d'adhérents[réf. nécessaire].

Il quitte la présidence de Ver.di en septembre 2019 et est remplacé par Frank Werneke[2].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Le Monde, 31 mai 2006, page 18
  2. (de) « Frank Werneke ist neuer Verdi-Chef », Frankfurter Allgemeine Zeitung,

Liens externes[modifier | modifier le code]