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Francisco Ponzán Vidal

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Francisco Ponzán Vidal
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonymes
Paco, Guriato, el GafasVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Fratrie
Pilar Ponzán (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Maître

Francisco Ponzán Vidal, également connu sous le nom de François Vidal, né le , à Oviedo, et mort fusillé le , à Buzet-sur-Tarn, est un militant anarcho-syndicaliste espagnol, combattant anti-franquiste et résistant.

Jeunesse anarcho-syndicaliste

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Il passe son enfance à Huesca puis fait des études à l'Ecole Normale. Influencé par le militant anarchiste et professeur Ramón Acín Aquilué, il s'affilie à la Confédération nationale du travail et collabore à la presse libertaire.

Son militantisme lui vaut d'être arrêté et emprisonné à plusieurs reprises durant les années 1932 et 1933.

En , il entame une tournée de conférences à travers l'Espagne. Il est à Huesca lorsque survient le soulèvement franquiste. Il met alors tout en œuvre pour organiser une contre-offensive. Le , à Bujaraloz, il participe à la création du « Conseil d'Aragon » dans lequel il s'occupe du ravitaillement, puis de l'information.

À la suite de l’offensive des troupes staliniennes de Enrique Líster contre les collectivités libertaires d’Aragon au printemps 1937, il rejoint la « Colonne Rouge et Noire » où il organise le groupe « Los Libertadores » chargé de missions d’espionnage et de sabotage dans les territoires contrôlés par les nationalistes.

Résistance française

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Début 1939, après la déroute du camp républicain, il se réfugie en France où il est interné dans le camp d'internement du Vernet d'Ariège.

Il s'en évade et commence à organiser des groupes anti-franquistes qui participent à des actions de guérilla en Espagne, comme la libération de Manuel Lozano Guillén et Bernabé Argüelles emprisonnés à Huesca.

Blessé en , à Boltaña, il retourne en France quelques mois plus tard, où en pleine occupation allemande, il organise le réseau d’évasion du groupe Ponzán[1], composé exclusivement de libertaires espagnols, qui, en liaison avec le groupe Pat O'Leary, se chargent d'organiser l'évasion de nombreux antifascistes.

Arrêté en 1943, il est emprisonné à Toulouse. En , lors de la libération de la ville, il est emmené par les nazis en fuite, avec un groupe d'une vingtaine de prisonniers. Ceux-ci seront fusillés et leurs corps brûlés à Buzet-sur-Tarn.

Il est le frère de Pilar Ponzán, également résistante[2], dont les cahiers sont conservés au Musée départemental de la Résistance de Toulouse[3].

« Ce n’est pas la patrie française qui est en danger, ni la liberté de la France qui est en jeu, c’est la Liberté, la culture et la paix mondiale. »
Francisco Ponzán Vidal, dit « François Vidal »[4]

Commémoration

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Plaque en hommage à Francisco Ponzán, au mémorial de Buzet-sur-Tarn en France.

Pour ses activités dans la Résistance française, Francisco Ponzán Vidal a été décoré par les gouvernements américain, belge, français et anglais[5]. Une stèle a été dressée à sa mémoire, à Toulouse, dans le Jardin Compans Caffarelli.

Notes et références

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  1. Olivier Wieviorka, Histoire de la Résistance (1940-1945)
  2. (es) LQSomos, « Las grandes olvidadas: las mujeres españolas en la Resistencia francesa », sur LoQueSomos, (consulté le )
  3. Mémorial Fançois Verdier Forain Libération Sud, « Francois Verdier Forain Libération Sud Mémorial », sur Mémorial Fançois Verdier Forain Libération Sud (consulté le )
  4. http://raforum.info/spip.php?mot1374&lang=fr RA.forum
  5. 1936-1975 Los de la sierra, dictionnaire des guérilleros et résistants antifranquistes

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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