Francesco Schiavone

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Francesco Schiavone
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SandokanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité

Francesco Schiavone (né le  à Casal di Principe), surnommé « Sandokan », est un criminel appartenant à la Camorra. Il est le chef du clan des Casalesi, considéré comme le clan mafieux le plus puissant d'Italie.

Biographie[modifier | modifier le code]

Originaire de Casal di Principe dans la province italienne de Caserte, Schiavone entre dans la criminalité étant chauffeur du boss narcotrafiquant Umberto Ammaturo[1]. En 1972, a été arrêté pour la première fois pour port illégal d'armes.

Carrière criminelle[modifier | modifier le code]

Bien que Schiavone était chauffeur d'Umberto Ammaturo[1] en 1981 Francesco Schiavone et son cousin Carmine ont été initiés dans le clan Casalesi par le boss, Antonio Bardellino. Schiavone et Bardellino deviennent protagonistes de la lutte contre la NCO de Raffaele Cutolo.

Le clan Casalesi[modifier | modifier le code]

Après la chute de Cutolo, le clan Casalesi est sorti vainqueur. Bien que ce victoire, une guerre interne au sein des Casalesi éclate en 1988 entre Bardellino et Bidognetti-Iovine-Schiavone parce que Bardellino tuait le frère de Mario Iovine, son bras droit. Pour venger l'assassinat de son frère, Iovine tuait Bardellino le 26 mai en Brésil et simultanément en Italie, Schiavone étranglait Paride Salzillo, le neveu de Bardellino[2].

Après l'extermination des Bardellino, Bidognetti-Iovine-Schiavone ont pris la tête des Casalesi cependant Schiavone s'est échappé en France et a été arrêté le à Lyon[3]. En avril 1990, Schiavone et Iovine ont été libérés. Une autre guerre a éclaté au sein des Casalesi entre Schiavone-Iovine et Vincenzo De Falco. En décembre, De Falco prévient la police et Schiavone et Bidognetti sont arrêtés. En représailles, De Falco est exécuté le , son frère pour le venger tue Mario Iovine le . Ainsi Schiavone devient le chef unique des Casalesi.

Chute et condamnation[modifier | modifier le code]

En 1993, Schiavone a été libéré après deux ans d'incarcération et devenu un fugitif. En 1995, il échappait d'un mandat d'arrêt. Le 11 juillet 1998, Schiavone a été arrêté pour dernière fois[4]. Le 19 juin 2008, dans le procès d'appel du maxi-procès Spartacus, Schiavone a été condamné à perpétuité ensemble a Francesco Bidognetti, les fugitifs Michele Zagaria, Antonio Iovine (les deux derniers sont également condamnés à vie mais par contumace) et 16 autres[5].

En mars 2024, il a été annoncé que Schiavone avait décidé de coopérer avec la justice après 26 ans de prison. Les autorités espèrent que cette coopération fournira des informations importantes qui permettront, entre autres, de clarifier les liens économiques et politiques des Casalesi. Ses deux fils, Nicola et Walter Schiavone, également incarcérés, avaient déjà décidé par le passé de coopérer avec la justice[6].

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en)Felia Allum, The Neapolitan Camorra, p. 198
  2. (en) Tom Kington, « Mafia bosses held meetings in police station », sur the Guardian, (consulté le ).
  3. (it) « BLITZ ANTICAMORRA IN FRANCIA », sur ricerca.repubblica.it, (consulté le )
  4. (it) « Non sparate, ci sono i bambini »
  5. « Camorra, ergastolo per i Casalesi Saviano : "Una vittoria dello Stato" », sur La Repubblica (consulté le ).
  6. Le Figaro avec AFP, « Italie: le chef mafieux Francesco Schiavone devient «un repenti» après 26 ans de prison », sur Le Figaro.fr, Le Figaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]